Meurtres païens de Max Genève
Pierre Nuss vous emmène en l'an 2000, dans une période agitée, avec le dernier polar du mulhousien Max Genève.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, beaucoup de séries se replacent dans les années 80. Accents nostalgiques ? Et l’an 2000 alors ? Ce morceau de bravoure date de 1982, par un certain Patrick. L’an 2000, donc. On en attendait tellement, mais c’était finalement une période agitée. En Europe, la prise de conscience écologique cohabitait avec les premiers grands succès électoraux de l’extrême-droite. En Alsace commençait le projet Stocamine, pour ensevelir des déchets dangereux sous terre, dans les anciennes mines de potasse. Et partout, les sectes les plus étranges annonçaient une sorte de fin du monde. Max Genève en a fait un polar, “meurtres païens”. Cet auteur est né en 1945 à Mulhouse. Docteur en sociologie, il abandonne l'enseignement pour l'écriture en 1982. Mélomane averti, il est l'auteur d'essais, de nombreuses nouvelles et de vingt-cinq romans. Dans lequel apparaît plusieurs fois le détective Simon Rose. Ici, le héros est simplement venu dédicacer un livre à Strasbourg, et a été rapidement mêlé aux crimes violents d’une secte extrémiste internationale. Du bassin potassique au mur païen, et comme il est sur la couverture dessinée par l’illustratrice Vlou, je pense que nous y passerons, comme de Strasbourg à Mulhouse, où Simon Rose frôle la mort, avance de crime en crime, démêle le vrai du faux, et partage avec vous cette aventure aux multiples rebondissements avec la belle et énigmatique Delphine. Un polar autour de l’an 2000 qui n’a pas pris une ride. Meurtres païens de Max Genève dans la collection des Enquêtes Rhénanes, aux éditions du Verger ! 10 € chez votre libraire préféré.