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Un aller simple Syrie-Limousin avec Rami Alkak

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La Syrie reste, pour chacun d’entre nous, synonyme de guerre. A juste titre, comme le souligne notre invité qui a dû se résigner à fuir son pays en 2014. Aujourd’hui, installé en limousin, il tient à nous rappeler que la Syrie, n‘a pas toujours été ce pays en souffrance dirigé avec violence.

Ville de Damas, Capitale de Syrie Ville de Damas, Capitale de Syrie
Ville de Damas, Capitale de Syrie © Getty

Vivre dans un pays en temps de guerre , à Damas,  c’est s’habituer « aux bruits des avions qui survolent nuit et jour votre habitation », c’est voir « «des chars pointer leur canon sur la maison de ses voisins », c’est aussi, à un moment donné, être obligé de choisir son camps, nous rappelle Rami Alkak, 37 ans.

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Choisir, c’est apprendre à renoncer

C’est ce qu’a fait, notre invité des Limousins du bout du Monde en refusant d’entrer dans l’armée de Bachar Al-Assad en 2011. A partir de ce moment là, il entre dans la clandestinité et vit avec la peur au ventre, caché plusieurs mois, loin de sa famille, et tentant d’éviter les innombrables check-point de la ville.

Il nous raconte la guerre mais aussi Damas, « la ville du Jasmin » ou « «El cham ». Rami Alkak, nous conte alors une ville merveilleuse où, il fut un temps, les femmes s’habillaient à l’occidentale, allaient écouter du jazz et sortaient au théâtre avec leurs amis. On était alors avant 1970, avant que le pays ne soit asservi par le clan Assad, avant…

...Aujourd’hui, réfugié politique, considéré comme un ennemi du pouvoir, Rami Alkak sait que pour lui, il n’y aura plus d’après dans son pays. Aucun retour n’est envisageable. Pudique, il taira la souffrance que cet aller simple provoque en lui.

Courageux, il avance...

Ainsi, il poursuit son récit en nous racontant son émerveillement devant les paysages du limousin qui l’ont « rassuré », ses découvertes culinaires, l'accueil qu'il a reçu, sa volonté de maitriser la langue rapidement et aussi de reconstruire sa vie professionnelle.

Pas question de tourner la page, on "n'efface pas 33 ans de sa vie" mais avec sa femme, Narham et leur deux fils, ils écrivent un nouveau tome de leur histoire. L’un des chapitres se nomme Céline, prénom donné à leur fille, née en France. Céline Sarah, deux prénoms français, symboles de leur nouvelle vie en France, à Limoges.

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France Bleu Limousin espère que vous avez effectué un agréable voyage en compagnie de son invité Rami Alkak.

  • Zoom sur....

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Alep, avant la guerre en 1982 | Archive INA
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