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Douze Clodettes réclament des droits d'image au tribunal

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Elles sont douze et demandent à la Spedidam de leur verser 16.000 euros chacune. Le tribunal de grande instance de Paris examine à partir de ce vendredi la requête des célèbres Clodettes, qui ont largement contribué au succès de Claude François et s'estiment lésées.

Les Clodettes accompagnaient Claude François sur scène ou sur les plateaux de télévision
Les Clodettes accompagnaient Claude François sur scène ou sur les plateaux de télévision © Maxppp

"On se fait avoir"

Les douze plaignantes ont assigné en février 2012 la Société de perception et de diffusion des droits des artistes-interprètes (Spedidam) devant le tribunal de grande instance de Paris, qui se penche sur l'affaire à partir de ce vendredi. Les Clodettes, ces danseuses aux tenues sexy qui ont marqué la carrière de Claude François, réclament en effet 16.000 euros chacune. Elles estiment que la Spedidam n'a pas respecté leurs droits concernant la diffusion d'images de leurs fameuses chorégraphies, à la télévision et en DVD (voir ci-dessous).

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"On est toujours dans l'actualité et la Spedidam a collecté de l'argent avec la variété sans nous le reverser. On se fait avoir", estime Lydia Naval, ex-Clodette de 63 ans dont six passés au côté de Claude François, dès 1970, à l'époque de "Bellinda", "Lundi au soleil", "Une chanson française". Les douze clodettes qui ont saisi la justice sont, selon elle, celles qui ont "le plus d'ancienneté" parmi la vingtaine employées par le chanteur de 1966 à sa mort en 1978.

Les Clodettes "négligentes"

Lydia Naval raconte que la Spedidam a commencé à leur verser environ 300 euros par an seulement à compter de 2010, alors que les premières démarches pour réclamer leur pécule remontent à 1995, sous l'impulsion de l'ex-chef d'orchestre de Claude François, Silm Pezin, qui s'était ému de leur situation. Pour leur avocat, Me Daniel Richard, le manque à gagner est d'environ 1.000 euros par an sur la dernière décennie. Au-delà, les droits ne sont pas récupérables.La Spedidam balaie d'un revers de la main toute critique sur son mode de gestion des droits à l'image. "Pour répartir équitablement les droits, il faut pouvoir identifier les participations aux émissions, ce qu'on a demandé à plusieurs reprises", explique l'avocate de l'organisme Me Isabelle Wekstein. "Or certaines attestations de présence étaient incomplètes voire inexistantes". Selon elle, les Clodettes ont été "négligentes" et "ont perdu beaucoup de temps" dans leurs démarches.

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