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Le Pau FC part au Havre avec des certitudes. Pour refaire le coup de Caen ?
Oui, gagner au Havre, le Pau FC peut le faire. Et ce n'est pas injure que de le dire. De tout façon, les Palois sont attendus au coin du bois à chacune de leur sortie, d'abord parce qu'ils ont grandi, et que la qualité de leur football ne laisse personne indifférent.
C'est vrai qu'au Havre, on aimerait bien voir un match sauce béarnaise à la mode de Caen ! Et pourquoi pas ? Ce qui est sûr, c'est que le jeu en triangle, mis en place par Didier Tholot, au Pau FC , qui a pris toute sa dimension sur la pelouse de d'Ornano, il y a quelques semaines à Caen, est toujours là. La preuve sur le but de Lobry, face au Paris FC, au début de l'action et à la conclusion. 5 passes à partir des 50 mètres, à toi, à moi, et c'est au fond. Sans oublier la bonne relance de Batisse. Et des actions de ce type, sur les cinq dernières journées on en compte quelques dizaines. Et c'est bien là, que le bât blesse. Non pas, qu'elles ne régalent pas le public, mais parce qu'elles ne se concrétisent suffisamment au tableau d'affichage.
Car encore une fois, ce match face au Paris FC, qui venait à Pau pour redémarrer son logiciel, aurait dû être plié, en première mi-temps, et le ballon au moins par trois fois, faire trembler les filets. Si le jeu des Palois ne souffre aucune critique, l'efficacité devant le but, pose toujours question. Les Naidji, Beusnard (gravement blessé), Sylvestre, Armand, Daubin, Evan's, Assifuah, Essende, Gomis, ont toujours ce brin de réussite qui les fuit depuis le début de la saison. Chacun verra, midi à sa porte, mais le bilan offensif est assez mitigé, si l'on s'en réfère à l'avalanche d'occasions devant le but, depuis le début du championnat. Et on aura beau, pester, c'est le travail et la confiance qui viendront à bout de ce manque d'efficacité. Alors ce match au Havre, sera-t-il encore celui des occasions manquées, ou celui d'attaquants en paix avec eux-mêmes ? Une partie de la réponse avec notre Consultant Michel Bensoussan et le Vice-Président, Joël Lopez.