Section : 40 minutes qui gâchent un potentiel évident !

Que n'avons nous pas dit pour louer le renouveau de la Section et le potentiel entrevu depuis fin août ! Tous les signaux montrent que le changement de cap (e tot) est en cours. Etat d'esprit, secteurs de jeux, lancements, défense, attaque, personne ne peut nier que cette Section fait sa mue. Personne ne peut nier que le groupe ou "squad" comme l'appelle Sébastien Piqueronies, est totalement concerné, impliqué. Surtout depuis Toulouse. Alors bon sang de bonsoir, comment peut-on assister à un premier acte comme celui joué face à l'UBB ? Comment, ce qu'on a cru être à la pause, une vraie catastrophe industrielle, peut se produire à ce niveau et gâcher le samedi des sectionnistes ? 

De la même façon, comment avec un minimum d'envie et de combat, la Section refait-elle surface, au point de voir sur le bord de la touche, Christophe Urios se tendre, à faire exploser toutes les ridelles du camion bordelais ? Lequel a tout de même bouclé sa victorieuse manœuvre pour la deuxième fois en un mois et demi, en terre béarnaise ! Et ce refrain bien connu "on aurait pu, on était pas loin" ! Alors vive le point de bonus défensif, vive le Pic du midi d'Ossau, vive les cèpes, vive la garbure, vive le Jurançon, vive tout ce que vous voulez, mais quarante minutes de "presque rien" en Top 14, et ailleurs, ça ne fait pas un match. Inutile de vous dire que côté consultants et supporters, c'est évidemment la douche froide. Nouvel incident de parcours ou GPS défaillant ? Parce que le retour de Clermont, avec un autre temps mort de 40 minutes, pourrait sembler très très long...