Seven, la mascotte du Stade poitevin volley beach

Rien ne va plus au SPVB, le club de volley de Poitiers. En ligue A, ils sont derniers avec trois points et un ratio est assez mauvais d'une victoire pour huit défaites. Mais rien n'est perdu pour Quentin, fidèle supporter. Un avis que partage Seven, le dragon mascotte du SPVB. C'est le même corps, mais quand le costume est enfilé, Quentin laisse sa place pour laisser s'exprimer Seven. 

Bien sûr qu'il y a du bon." - Quentin. 

S'il reconnaît que le début de saison n'est sportivement pas celui attendu, Quentin ne baisse pas les bras pour autant pour l'équipe poitevine. "Bien sûr qu'il y a du bon ! Le mercato a été magnifique. On a recruté Christian Poglajen, médaillé de bronze olympique. C'est quand même beau à Poitiers d'avoir un médaillé olympique. On sait qu'il y a du potentiel dans cette équipe", assure le jeune homme. Il faut récréer une équipe et ça prend du temps pour lui. "Mais j'ai confiance en l'équipe et je sais que la saison est longue, on n'a même pas fait la moitié des matchs à domicile donc moi, j'ai confiance en l'équipe. Et c'est vraiment normal en tant que mascotte", termine-t-il.

Le prochain match est prévu le samedi 27 novembre contre Plessis-Robinson, chez les Franciliens, douzième sur quatorze. C'est pour la 10 journée de championnat.

Au bon endroit au bon moment

Quentin est la mascotte depuis trois ans. Il a proposé l'idée au club à un moment où il n'y avait plus de sonorisation des supporters et que la ligue autorisait soit des pom-pom girls, soit une mascotte. Il prend une bonne demi-heure à entrer dans le personnage avant chaque match. "Au moment où je rentre dans le vestiaire avec le petit dragon, ce n'est plus Quentin", assure-t-il. Il poursuit : " je joue vraiment un rôle au sein du club." Tout au long du match, il encourage, fait chanter le public. À la fin, Quentin laisse Seven, mais il est épuisé. "Sur certains matchs tendus, en terme de tie-break, j'ai déjà fait des débuts de malaise", sourit-il. "C'est un réel kiff, j'adore ça", martèle Quentin, à qui le public a manqué pendant les matchs à huis-clos.