La pelouse hybride du Stadium de Brive en voie de guérison

Touchée par un champignon, le pythium, il y a un mois, la pelouse du Stadium de Brive n'avait pas belle allure pour la reprise du Top 14 début septembre. "L'attaque n'avait peut-être pas été repérée tout de suite" selon Gilles Thillaye, directeur de la société Art Dan, constructeur du terrain hybride déployé il y a un an, "elle a touché 80% du terrain" ce qui n'avait pas manqué de sauter aux yeux des spectateurs lors de la 1re journée entre le CAB et Bayonne.

Un terrain touché à 80%

Mais, désormais, les choses s'améliorent selon le constructeur, à la faveur d'un bichonnage en règle effectué par les deux jardiniers de la ville affectés à temps plein, et même plus, au suivi du terrain. "Il n'y a plus de pythium, il est totalement maîtrisé. On a resemé sur toutes les parties où on avait enlevé l'herbe morte" continue Gilles Thillaye, dont l'entreprise coordonne les interventions.

Aujourd'hui, le problème n'est qu'esthétique

"Le sol a été aéré, gratté, fertilisé, on maîtrise aussi l'arrosage" dit-il, dans le but de favoriser la repousse de la pelouse. "Mais on est fin septembre, ça ne pousse pas aussi facilement qu'en mai". Gilles Thillaye se montre aussi rassurant sur la structure même du terrain. "Aujourd'hui, c'est un problème esthétique. La qualité intrinsèque de l'hybride n'est pas remise en question : il n'y a pas de déformation du terrain lors des mêlées, et très peu de travail après match pour remettre les choses en place, etc. Actuellement, on est sur un jugement de l'esthétique, et c'est normal".