100% Girondins : Admar Lopes sort du silence

Dans le journal l'Equipe de ce jeudi 27 avril, Admar Lopes, prend sa part de responsabilité dans la situation actuelle du club (19ème, 4 points derrière le barragiste St Etienne, à journées de la fin du championnat). Il reconnait d'ailleurs toute une série de petites erreurs à tous les niveaux. "Tout le monde est coupable" admet-il.

Le directeur technique souhaite tout de même rester optimiste quant à un éventuel maintien en Ligue 1 malgré la position inconfortable du club actuellement. "Mathématiquement, il reste de l'espoir . C'est le message de confiance que je veux faire passer. Il reste quatre opportunités. Si on gagne contre Nice, ça peut tout changer. Il faut y croire tous ensemble, et je soutiendrai ce groupe jusqu'à la fin."

Après des semaines de silence, il était temps d'entendre la voix de la direction des Girondins de Bordeaux, c'est ce que nous confiait en tout cas Yon Ecenaro, consultant foot de France Bleu Gironde dans 100% Girondins aujourd'hui.

Oui, il était temps. Il l'a confirmé dans un l'entretien aujourd'hui au journal l'Equipe, Gérard Lopez n'est pas physiquement présent pendant les matchs. Il a confirmé également que c'était un choix volontaire de la part de la direction de se mettre en "mode" commando et de laisser parler le terrain. Vu que le terrain, ça n'a pas trop parlé, il était temps. Et puis c'est des moments charnières. On ne peut pas laisser assumer la totalité de la responsabilité des résultats actuels aux joueurs seuls. Il y a une direction. Ils doivent faire corps. C'est bien de prôner l'union sacrée, mais l'union sacrée doit être décrétée entre guillemets, à tous les niveaux. 

Le plus important, c'est que les choses soient dites entre les joueurs et la direction technique. J'espère qu'elles seront dites. A priori, c'est ce que Admar Lopes dit. Il y a des discussions tout le temps, c'est ça le plus important. Le souci, c'est qu'on était quand même avec une direction qui était en mode hyper-com depuis le début de saison, à plusieurs moments. Mais je suis désolé, on ne communique pas que quand ça va, même si cette année, ça n'a pas été très souvent fort. Mais c'était des moments clés, charnière et à un moment donné, il faut laisser les joueurs se concentrer sur ce qu'ils savent faire le mieux, c'est à dire le terrain.  Côté timing. Il fallait qu'il parle, il a parlé.

Il faut parler également aux supporters. Tout le monde a besoin d'être rassuré. Mais ce qui rassure le plus, c'est le terrain et c'est à dire que tu peux dire ce que tu veux, jouer du violon la semaine, dire oui, on s'est dit les choses comme on l'a dit plusieurs fois cette saison, les joueurs l'ont dit plusieurs fois, on s'est dit les choses. Mais au bout du bout du compte tu ne fais pas le boulot sur le terrain. Ce qui rassurera toujours les supporters, c'est le terrain. Et effectivement, c'était le moment de parler. Dans ce que dit Admar Lopes, il met quand même encore les joueurs devant leurs responsabilités. Il a pas tort entre guillemets, mais là il le met sur la place publique avant un match important. Ça peut être à double tranchant en fait.  

Dimanche les Girondins de Bordeaux recevront Nice au Matmut Atlantique, un match à suivre en direct et en intégralité sur France Bleu Gironde.