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UBB : on prépare la venue de Biarritz avec l'ancien demi d'ouverture du BO David Arrieta

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Natif de Bordeaux, David Arrieta a été le demi d’ouverture du Biarritz Olympique pendant presque dix ans dans les années 90. Pour France Bleu Gironde, il analyse la situation du club rouge et blanc, les forces de l’équipe et la culture du rugby au Pays Basque.

Steffon Armitage l'une des armes du Biarritz Olympique
Steffon Armitage l'une des armes du Biarritz Olympique © Maxppp - Massimiliano Carnabuci

Actuellement dernier du Top14 avec seulement quatre victoires en 13 journées, le Biarritz Olympique est à la peine. Ce n’est pas franchement une surprise selon David Arrieta car les supporteurs savaient que ce serait compliqué et on pouvait s'attendre à ce que le Biarritz Olympique souffre. En revanche pour l’ancien demi d’ouverture, on ne s'attendait pas à ce que le BO montre un visage parfois conquérant, surtout à Aguilera, sur des matchs comme contre l'Union Bordeaux Bègles et le racing en début de saison. On va espérer pouvoir essayer de gratter au moins une place, voire deux, pour pouvoir se maintenir. 

Biarritz c'est une équipe d'opportunistes qui jouent bien au ballon

Car rien n’est perdu loin de là, le classement du bas de tableau étant particulièrement serré : 5 équipes se tiennent en 5 points soit une victoire bonifiée. Et le club entrainé par l’ancien bordelais Mathew Clarkin a de belles armes et un style de jeu. Pour David Arrieta, Biarritz, c'est une équipe d'opportunistes. Ils récupèrent pas mal de ballons puis jouent ces ballons de relance sur les turn over et arrivent à créer des décalages et des situations intéressantes. Ils ont de très bons joueurs pour récupérer les ballons sur le jeu au sol avec le deuxième ligne John Dyer et Steffon Armitage qu'on ne présente plus, sans oublier le troisième ligne Mathieu Hirigoyen qui fait un excellent début de saison. Ils ont des joueurs de ballons qui sont capables de porter le danger dès qu'ils le récupèrent et une paire de centres avec Francis Saili et Tevita Kuridrani qui est de très haut niveau, donc, c'est une équipe qui est assez joueuse, qui joue bien au rugby quand elle a des munitions estime l’ancien demi d’ouverture. 

Bayonne et Biarritz sont deux clubs historiques : autant garder les deux.

Biarritz qui va devoir lutter jusqu’à la fin de la saison pour se maintenir et éviter une nouvelle fois de faire l’ascenseur et de retrouver la ProD2. Le rugby a Bordeaux a tellement progressé depuis la fusion entre le stade bordelais et le CABBG que l’on peut légitimement se reposer la question de l’arlésienne basque : une union Biarritz/Bayonne. Pour David Arrieta, ce sont des clubs historiques et magnifiques, donc autant les garder tous les deux. Chacun vivra du mieux qu'il peut dans la division qu'il occupera. On a besoin de ces deux clubs au Pays basque. On a besoin de ces derbies quand ils ont lieu, on a besoin de se chambrer qu'on est une division en dessous de l'autre. Dans les années 80 90, on avait une sélection Côte Basque qui était également magnifique puisqu'elle rencontrait les plus grandes équipes internationales que ce soient les Néo-Zélandais ou autres. Mais c'était une sélection Côte Basque, c’étaient des joueurs du coin qui jouaient pour un maillot vert, rouge et blanc. L'époque est différente. Maintenant, on a des joueurs qui ne sont pas forcément du coin, qui viennent, qui restent parfois moins d'un an et qui n'ont pas cette culture pour jouer sous le même maillot estime David Arrieta. Le département des Pyrénées Atlantiques garde cette spécificité d’avoir trois clubs de haut niveau avec Pau dans le Béarn puis Bayonne et Biarritz au Pays Basque. Preuve s’il le fallait que nous sommes là aux origines du rugby.

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