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L’Affaire des Lingots disparus, La Clef de l’Énigme, épisode n°4 : Rebelote
Octobre 2010, un client de la Société Générale accuse la banque d’avoir failli à la surveillance de son coffre-fort, au sein de l’Agence Paloise Foch. Huit lingots d’or auraient disparu… La Police Judiciaire enquête mais, 3 ans plus tard, elle s’achève dans une impasse.
Septembre 2014, l’enquête pénale est terminée. Conclusion des magistrats, il y a « probablement eu vol ». Mais les investigations n’ont identifié ni suspect, ni coupable. Affaire classée. Au même moment, un second couple palois se présente au Commissariat de Police. Céline et Didier viennent déposer plainte contre la Société Générale. Encore. Cette fois, il s’agit de 155 pièces d’or qui auraient disparu d’un coffre loué au sein de l’Agence Haute-Plante, située Cours Camou à PAU. Le 8 Juillet 2014, ce couple de quadragénaires visite leur coffre-fort. Là, stupeur : le tas de pièces d’or a disparu. Des pièces de collection qu’ils avaient acquises en 2010, auprès de la Société Générale : il y avait pêle-mêle des Napoléon, des Souverains, des Pesos… Fin 2011, l’heureux propriétaire vient jeter un œil. Histoire de se rassurer. Mais, la seconde fois, en juillet 2014, le tas d’or s’est évaporé ! Il ne reste, dit-il, que des emballages. Comme un air de déjà vu !
Les deux plaignants accusent ouvertement la Société Générale de cacher un loup dans la bergerie. La Police commence par cuisiner Céline et Didier qui jurent, la main sur le cœur, que le pactole a bien été déposé dans le coffre. Mais quelle preuve offrent-ils ? Aucune. La banque répète qu’il n’y a eu aucune effraction au sein de son agence. Selon la Direction, seul le client détient la clef sécurisée qui ouvre le coffre. Un client qui l’a d’ailleurs inspecté à deux reprises. Traduisez : à supposer que les 155 pièces d’or y ont été déposées, elles ont fort bien pu être retirées tout aussi discrètement… Conclusion des Policiers : il n’y a aucune preuve de la présence ou de la disparition de ce joli matelas d’or. Une seconde fois, l’enquête est classée sans suite. Déçus, mais pas résignés, les deux couples finissent unir leurs forces. Éconduits par leurs assurances, ils décident de saisir le Tribunal civil afin de réclamer des comptes à la banque.