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L’Affaire du Crash du Constellation, Consternation, épisode n°2 : SOS, le Vol AF 009 ne répond plus !
Jeudi 27 octobre 1949, l’avion Air France reliant Paris à New-York emporte, à son bord, le champion du Monde de Boxe Marcel Cerdan ainsi que cinq jeunes garçons natifs des Aldudes.
Le vol Air France 009, reliant Paris à New-York, croise maintenant à 4.400 mètres d’altitude, au-dessus de l’océan Atlantique. A 22h26, l’équipage entre en contact radio avec la tour de contrôle de l’Ile des Açores. Si tout va bien, l’appareil, un LOCKHEED Constellation mis en service deux ans plus tôt, atteindra l’Ile de Santa-Maria pour un rapide ravitaillement aux environs de 2h45 du matin. La visibilité semble bonne. A 2h51, le Commandant de Bord, Jean de la Noue, annonce par radio qu’il a la piste d’atterrissage en vue. Le contrôleur aérien l’invite à entrer par le circuit gauche. Or, soudain, l’avion ne répond plus. La Tour de contrôle insiste. En vain. Au cas où, l’opérateur appelle ses collègues de l’Ile voisine de Santa-Ana. Là non plus, personne n’a de nouvelle du Vol AF 009. L’inquiétude monte. L’alerte générale est déclenchée sur le champ mais il fait encore nuit. Les opérations de secours ne pourront débuter que plus tard, au petit matin.
L’aéroport de Paris-Orly est aussitôt informé de cette inexplicable disparition. Les premiers journaux radiophoniques du matin annoncent que l’on est sans nouvelle de l’avion. Au Pays Basque, les proches des cinq jeunes bergers partis la veille s’inquiètent. Dans son édition du 28 octobre 1949, le quotidien Cote-Basque Soir, annonce qu’une grande inquiétude pèse sur le sort du vol transatlantique. Pourtant, les autorités connaissent déjà la douloureuse vérité. Un avion survolant la zone a repéré les débris de l’appareil sur le versant nord d’une ligne de crête reliant le Pic de Vara au mont Redondo, au large de l’archipel des Açores. Les sauveteurs croient voir des survivants. Le lendemain, de Paris à New-York, les journaux annoncent le décès accidentel de Marcel Cerdan. Dans notre département, c’est la consternation. Chacun pleure la disparition de ces cinq jeunes bergers basques. Leur rêve américain s’est échoué dans l’océan.