Interview de Pierre Guillois pour la pièce de théâtre "Bigre" à Argentan.

Il était une fois trois petites chambres de bonnes haut perchées sous les toits. Un geek épris de quelques TOC, un grand maigre écolo et une blonde pulpeuse un peu simplette sont voisins de couloir. L’histoire serait joliment romantique si ces trois hurluberlus n’avaient comme particularité de tout rater. Absolument tout. Les catastrophes s’enchaînent, les gags pleuvent, tandis que ces trois fantoches s’accrochent à tout ce qui ressemble à l’amour, à la vie ou à l’espoir. Grâce à une machinerie digne du grand guignol, les objets volent, les corps valdinguent et tout l’étage est chahuté par divers incendies, fuites, tempêtes et autres sinistres délirants qui finissent en un chaos étourdissant.

Attachants au possible, risibles et irrésistibles, nos trois anti-héros nous hallucinent autant qu’ils nous font pleurer… de rire. Et tout cela sans un mot ! Pierre Guillois confirme avec Bigre qu’il est l’un des maestros du genre, digne héritier de Jacques Tati ou de Jérôme Deschamps.

"Bigre" samedi 27 janvier à 20h30 au Quai des Arts d'Argentan . C'est complet !