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- Sylvie Licard, documentariste landaise : "Faire des films c'est faire des choix, faire des sacrifices".
Sylvie Licard, documentariste landaise : "Faire des films c'est faire des choix, faire des sacrifices".
Sylvie Licard : "Je ne fais pas de l'image par plaisir, je fais de l'image parce que personne d'autre ne le fait".
Sylvie Licard est documentariste landaise et tous les jours, elle remercie la vie, elle va avoir 60 ans et en est ravie !
D'après elle, c'est le destin qui a fait ce qu'elle est aujourd'hui ... Elle dit faire des films "anti-économiques" et c'est compréhensible ! Pensez qu'elle a tourné pendant 9 ans pour en arriver à une film de 110 minutes !
Ses documentaires racontent l’histoire d’une identité landaise à travers de remarquables portrait
Pour Sylvie Licard, "Le cheminement de ses films suit le cheminement de sa vie et de ses ancêtres". Pour tous ses films, Sylvie estime avoir une légitimité. Pour son documentaire "Femmes de chalosse" par exemple, elle a une grand mère qui est née à Cagnotte une autre à Saubusse sur les bords de l'Adour d'où son film "Raymonde, ses oies et l'Adour".
En fait, elle n'a pratiquement jamais quitté le territoire des Landes pour tourner ses films. Sylvie n'a commis qu'une infidélité, elle a tourné un film intitulé "Zuzulu, l'histoire des meubles basques", qui présente trois meubles emblématiques du patrimoine basque du XVIIIème siècle : le coffre, le zuzulu et la manka.
Elle préfère labourer son terreau natal, comme elle ne connait pas un chercheur d'or qui creuse à côté de son propre filon ...
Elle a encore plusieurs projets dans ses tiroirs : Bons baisers de la Côte Landaise et Bons Baisers de la Côte d'Argent et puis un portrait sur Danielle Mitterrand et une Histoire de muletier.
Elle fait son métier par conviction, pas par passion. Mais cela reste un métier épuisant et contrairement à ce qu'elle peut nous raconter, elle et moi ne faisons pas tout à fait le même métier.