Les souffrances secrètes de l'enfance
Bien qu'interdites récemment en France, les violences éducatives ordinaires sont toujours bien présentes dans les foyers et parfois sous-estimées par des parents qui veulent bien faire. Absence, brutalité, sexisme : une autrice amène des solutions pour sensibiliser les parents sans les stigmatiser.
Plus d'un tiers des Français l'ignorent, et pourtant : les gifles, fessées, cris et humiliations sont interdits par la loi. Avant une loi passée en 2018, la France était l'un des seuls cinq pays dans l'Union Européenne à ne pas interdire les violences dites éducatives ordinaires (VEO).
Plusieurs études ont montré leur inefficacité. Encore pire, elles peuvent avoir de nombreuses conséquences négatives comme des troubles psychologiques, des dépressions, de l'addiction, de l'anxiété...
Invitée dans C'est dejà demain, l'autrice et illustratrice Fanny Vella s'est saisie de ce sujet pour en faire une bande dessinée : On l'appelait Vermicelle . L'ouvrage est disponible aux Éditions Leduc.
Avec un ton humoristique, Fanny Vella dit non à la violence. Mieux, elle propose un contrepied par la prévention auprès de ceux qui ne voient pas cette violence. Elle met en avant les souffrances secrètes de l'enfance à travers le personnage d'une petite fille : Vermicelle. L'enfant tente d'échapper aux difficultés familiales : le manque d'attention, les violences du quotidien, le sexisme...
L'amour qu'on a pour ses enfants, aussi fort soit-il, ne protège parfois pas de certaines dérives éducatives qui peuvent faire du mal aux enfants. Alors, comment changer de regard sur ces violences, autrefois considérées comme admissibles ?
Dans C'est déjà demain, Frédérique Le Teurnier et son invitée font le point sur ces violences du quotidien et réagissent aux témoignages de victimes ainsi que de parents qui tentent d'éduquer au mieux leurs enfants dans un cadre épanoui.
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