Dans le rétro : Bernard Lavilliers
Chanteur baroudeur, rebel bienfaiteur, libertaire, pamphlétaire, il est l’un des initiateurs du métissage de la chanson française. Sa musique est un cri qui vient de l’intérieur, un cri de guerrier, un cri de révolte, un cri de douleur.
Le coup de promo :
C’est un homme révolté qui fait virevolter les maux de notre société. 50 ans de carrière, 22 albums et 12 tours du monde. Poétique, cynique et ironique, c’est ce qu’est l’album "Sous un soleil énorme".
C’est un voyage, c’est une lutte. Des rythmes chaloupés qui enivrent et dégivrent la froideur de ce monde. Bernard Lavilliers, il y a l'album et la tournée en 2022 avec un arrêt à Paris pour 4 dates : l’Olympia du 16 au 19 Juin.
Dans cette édition de l'émission Dans le rétro :
La liberté est un choix intellectuel. Ce n'est pas en mettant des gens en prison qu'on va être libre.
On est encore libre de dire ce qu'on veut en France. Je connais des pays où ça n'est pas possible, où même la musique est interdite.
Je suis né en colère. Ma mère était une anarchiste, très cultivée.
Le travail c'est la liberté. Vous ne devez rien à personne, s'il y a du travail. A l'époque, si j'en avais marre d'une usine, je pouvais aller dans une autre.
On n'est pas obligé d'être contaminé par toutes les fake news qui arrivent sur le net. On n'est pas obligé non plus de croire les théories du complot. La période de confinement à fait germer tout un tas de trucs. C'est comme les gens qui confondent ADN et ARN et qui pensent qu'on va nous injecter une puce 5G dans le vaccin.
Quand on est en prison, tout d'un coup, il n'y a plus de futur. Il y a un mur à 2 mètres 50. C'est tout.
Encore faut-il que le travail respecte l'être humain. Regardez les mecs qui livrent, ils ne gagnent pas grand-chose. Ils sont sous pression. Ça donne l'illusion de travailler quand on veut, pour être payé tout de suite.
Quand on veut être Président de la République, ou ministre, le minimum c'est de respecter le peuple.
Les Gilets Jaunes ne voulaient pas de représentants, je peux le comprendre. Si le mouvement recommence, il faut qu'ils s'organisent autrement.