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Dans le rétro : Pascal Obispo

À retrouver dans l'émission
- Mis à jour le
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Artiste libre, créatif, il s'affranchit des normes imposées par les plateformes de streaming et reprend le contrôle de la création. Avec Déborah Grunwald, vous allez découvrir un Pascal Obispo habité par la musique, touché par l’humain et ancré dans le monde d’aujourd’hui.

Pascal Obispo est l'invité de Déborah Grunwald
Pascal Obispo est l'invité de Déborah Grunwald © Radio France

Le coup de promo

Pascal Obispo revient avec une appli "Obispo All Access". Musique, projets, clips, rencontres, interviews, il partage désormais ce qu'il a envie et quand il en a envie ! Un projet essentiel voire salvateur pour l'artiste. Cette plateforme inspirera peut-être d'autres artistes : "j'espère être la préhistoire de ce qui va se passer sur les plateformes de streaming après". En tout cas, ne le cherchez plus sur les autres plateformes, Obispo, c'est (quasiment) uniquement sur Obispo All Access

Dans cette émission "Dans le rétro" : 

Du divorce de ses parents, il n'en garde "qu'une forme d'injustice comme tous les gamins qui aimeraient que leurs parents restent ensemble" mais qui a donné forme à "une capacité de résilience obligatoire, sinon on sombre". 

Adolescent, il devient ce jeune baudelairien : sombre, triste, romantique. Le romantisme d'ailleurs, disparaît aujourd'hui : 

Les écrans ont défoncés tout ce qui est rapport sociaux

Aux "filles qui se mettent en maillot de bain pour des likes" il préfère les "sourires, les mains tendues, un flirt...", aux quarts d'heure de gloire, il souhaite un "quart d'heure d'anonymat". Il poursuit : "il serait nécessaire qu'il y ait une forme de rébellion". 

On est dans une société qui est, outrancièrement plongée devant un écran

Début des années 90, Pascal Obispo enchaine les petits boulots avant de se retrouver au RMI. Une situation complexe, dont il tire aujourd'hui les enseignements.

Il reconnait aussi aujourd'hui, le besoin d'une expression de la rage, de la souffrance : "aller manifester, j'ai toujours trouvé ça intéressant [...] Il faut". Aujourd'hui, sa préoccupation principale : les vaccins. 

Où sont les vaccins ? Ce qu'on nous a dit c'est qu'on allait nous vacciner et que la vie allait reprendre. Donnez-nous les vaccins, arrêtez de nous confiner pour rien

Les vaccins, un sujet qui revient au long de l'émission et lorsqu'on évoque son ami Christophe emporté par la Covid : "c'est dur parce qu'il ne pleurera plus, Aline. C'est nous qui allons pleurer". 

Pascal Obispo s'inquiète aussi sur la gestion de cette crise: "ç_a sent mauvais, ça va mal finir. C'est comme un enfant, si on lui dit pas la vérité, ça se retourne contre nous. [...] Là aujourd'hui, on est comme des enfants et on ne nous dit pas la vérité._"

Son futur, la paternité, notre société, Pascal Obispo se livre au cours de cet entretien avec Déborah Grunwald. Un entretien franc, sincère avec un humour qui cache parfois de vrais revendications. Pascal Obispo regarde dans le rétro, mais pas que, sur France Bleu.

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