Dans le rétro : Thierry Ardisson
Il a dynamité la télévision et révolutionné l’interview. C’est un inventeur plus qu’un animateur. Un franc-tireur, un peu punk, carrément rock et viscéralement provoc’. Thierry Ardisson est l'invité de Déborah Grunwald.
Le coup de promo
Hôtel du temps, en Mai sur France 2, c'est une émission qui remet au goût du jour les stars d’hier. Parmi les invités : Gabin, Dalida, Mitterrand ou encore Lady Di. Un programme qui vous ouvre les portes d’un cimetière numérique où les grands noms ressuscitent et se confient à Thierry Ardisson. C’est encore un concept étonnant, détonnant, décalé avec des moyens techniques bluffants. C'est une écriture cinématographique qui nous plonge dans un univers fantastique. "Hôtel du temps" bientôt sur France 2 et Arditube.
Il y a aussi Arditube, la chaine YouTube de Thierry Ardisson et de l'INA. Au programme : toutes les émissions de l'Homme en noir. 8 800 vidéos d’émissions, d’interviews, de contenus. De quoi revivre les moments forts de la télévision que notre invité n'a eu de cesse de réinventer.
Dans cette édition de l'émission Dans le rétro :
"J'ai eu une enfance pas drôle, j'ai toujours pensé que je n'avais rien à faire dans cette famille. Dès l'âge de 16 ans je suis parti, j'avais une revanche à prendre sur la vie".
"Je n'ai plus le temps d'être mélancolique. À mon âge, on a pas le temps d'être mélancolique".
"Si j'ai ma femme, un pétard et un challenge créatif, ça me suffit".
Sur ses relations avec le showbiz : "Si tu deviens amis avec eux, copains avec eux, tu n'oseras plus rien leur demander. Alors, j'ai fui le show business complet".
"Je suis un créatif. Un créatif doit avoir des névroses. Ça fait partie de mon métier".
"Les trois premiers mois sous héroïne sont formidables. Au début on en prend pour être bien, après on en prend pour ne pas aller mal".
"J'ai fait tout ce que j'ai pu pour échapper à la réalité et puis un jour le réel m'est revenu en rafale".
"J'ai une longue carrière à la télévision et je n'ai jamais eu de problème d'harcèlement, comme quoi c'est possible".
"C'est pas moi qui me suis occupé des enfants. Je n'en tire pas une fierté particulière. J'étais absorbé par mon travail. C'est un regret mais on ne devient pas star sans faire des sacrifices".
Sur le féminisme : "Ce n'est pas en étant agressif envers les hommes que les femmes s'accompliront. Je suis loin de ça, de cette branche du féminisme anti-mec".
"Ma vie sentimentale n'est pas celle d'un robot habillé en noir".
"Au moment de mourir, mon père m'a dit 'Ah ! Toi, tu as bien réussi'. J'étais content".
"Les voyages avec les femmes aimées, c'est les plus beaux moments de ma vie".