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Gourmand / gourmet
Jean a choisi deux mots qui lui ont plu dans des explications données par Laurent Duchêne à propos de sa pâtisserie ? Gourmand et gourmet.
Quand j’ai lu que le fil sucré de Laurent Duchêne était "une pâtisserie fraîche et généreuse qui séduit gourmands et gourmets", je me suis écrié : "Enfin quelqu’un qui me comprend" ! Car je me sens à la fois gourmand et gourmet, ce qui demande explication, parce que parfois, à tort, les deux mots sont confondus. Alors commençons par gourmand qui est apparu en français en 1354 et, chose surprenante, les étymologistes déclarent tous que son origine est incertaine... Peut-être, gourmand viendrait-il du "gromet", le valet chargé de porter les vins, attesté en 1392, et qui serait de grand appétit. Rien de sûr. Surtout que le mot gourmet n’est attesté qu’en 1402, déformation en effet de gromet, le valet chargé du vin. De fait, le gourmet fut d’abord synonyme d’expert en vin, ce sens ayant disparu à la fin du XVIIIe siècle et faisant place à la personne appréciant avec raffinement les plaisirs de la table.
En fait, il y a une différence importante entre le gourmand, gros mangeur, et le gourmet, fin mangeur, c’est bien ça Jean ?
En effet, gourmet et gourmand ne sont pas interchangeables, mais on peut être les deux. Littré au XIXe siècle distinguait différentes attitudes :
Le gourmand, écrivait-il, est celui qui aime à manger. Le goinfre est un gourmand dont la gourmandise a quelque chose de repoussant. Le goulu est celui qui jette dans sa bouche ce qu'il mange ; il n'y a pas dans ce mot l'idée de plaisir et de discernement en mangeant. Le glouton est celui qui engloutit, très voisin du goulu.
Alors je ne sais pas si je suis un gourmet accompli, mais je n’aime pas les mini portions et mange de très bon appétit. Et donc vive les pâtisseries généreuses de Laurent Duchesne où l’on peut être gourmand et merveilleusement gourmet, à mes yeux et mes papilles c’est l’idéal. Ah, pas besoin d’en reprendre deux fois. Si finalement, parce que j’ai très faim de ce qui est fin.