Mikela Untsain, apicultrice : évolutions positives et négatives en 17 ans de professionnalisme
Ces dernières années, la vie des abeilles a été chamboulée par l'arrivée d'un nouveau prédateur, le frelon asiatique, mais dans le même temps, beaucoup de gens ont pris conscience de l'importance des abeilles pour l'équilibre des éco-systèmes
Mikela Untsain est apicultrice professionnelle depuis 17 ans à Ascain : elle fait partie de l’association Erle Beltza, pour la sauvegarde de l’abeille noire du Pays Basque.
Elle gère environ 200 ruches, chacune contenant un essaim dont la taille varie de 50 000 à 100 000 individus selon les saisons.
Elle récolte ainsi du miel, de la propolis (une sorte de résine), du pollen, et de la cire.
En 17 ans, elle a vu beaucoup de choses évoluer dans le domaine de l’apiculture, du positif et du négatif.
Dans les points positifs, l'intérêt des gens a augmenté par rapport à cet insecte, et le besoin de les protéger est admis par beaucoup de monde, d'autre part, le miel est devenu un aliment plaisir, naturel, alors que pendant longtemps il n’était utilisé qu’en cas de rhume.
Par contre, les populations d’abeilles ont beaucoup diminué, au moins un tiers de perte chaque année, à cause de la pollution, et aussi d’un nouveau prédateur redoutable, le frelon asiatique, arrivé en 2009, qui décime les populations d'abeilles et pillent leurs réserves de nourriture.
Les apiculteurs s’adaptent, en développant les races locales d’abeilles, plus résistantes, et en perfectionnant les techniques d’élevage.
L’abeille noire, Apis Mellifera Mellifera ou Erle Beltza est en plein essor, des particuliers aussi souhaitent s’investir en apiculture de loisir : Mikela propose ainsi des formations adaptées pour leur apprendre les bases.
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