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Casanova réussit la seule évasion de la prison de Venise commence alors une vie d’aventures
Giacomo Casanova, est un garçon curieux, cultivé, et avide d’expériences. Une vie passionnante qu’il a magistralement racontée avec humour et émotion dans ses mémoires intitulées « histoire de ma vie ». Mais ça lui a aussi coûté de faire de la prison à Venise.
Incroyable Casanova. Le seul et unique homme de l’Histoire à avoir réussi à s’évader de la terrible prison des plombs à Venise. Giacomo Casanova, fils mal aimé de la sérénissime république de Venise où il est né le 2 avril 1725, fils de Zanetta Farussi et peut être de Gaetano Casanova. Je dis peut-être parce que sa mère était comédienne et qu’elles arrondissaient souvent les fins de mois avec des prestations plus physiques.
Casanova a failli être prêtre. Doué d’ailleurs puisque ses ouailles féminines étaient si fort nombreuses à ses prêches que le pape de l’époque chantait ses louanges. Ensuite il tente une carrière dans la Marine avant que son destin ne bascule quand il est adopté par un richissime Sénateur vénitien, le signor Matteo Bragadin qui est persuadé que Casanova est guérisseur et que c’est lui qui l’a sauvé quand il était quasi mourant. Le vieillard donne l’argent à Casanova qui s’éclate.
Cultivé, il est passionné de tout comme on l’est à l’époque, avec une prédilection pour les mathématiques qui fascinent ce joueur invétéré. Il se passionne pour les probabilités ce qui l’amènera plus tard à proposer à Louis XV et à la Pompadour de lancer le tout premier loto de l’Histoire de France. Il est aussi l’un des plus célèbres spécialistes des sciences occultes, enfin pour ceux qui y croient, comme la marquise d’Urfé qui dépensera des sommes folles pour aider Casanova à la transformer en enfant mâle.
Et puis, Casanova est évidemment passionné de l’amour, en particulier envers les femmes, même s’il n’a pas dédaigné le sexe fort à l’occasion. C’est cet amour des femmes et du sexe qui va l’entraîner dans la prison des plombs. Après une partie fine dans un couvent, il est dénoncé et arrêté pour outrage aux bonnes mœurs mais aussi pour athéisme. Enfermé dans la terrible prison, il réussit au bout de 14 mois à s’évader par les toits. Un exploit.
Cette évasion sonne le départ pour une vie pleine d’aventure, de rencontres depuis la plus petite auberge jusqu’aux plus grands palais à Versailles, Sans Souci, Saint-Pétersbourg, jusqu’à la fin d’une vie où il devient bibliothécaire dans un obscur château de Bohême. Il y rédige ses mémoires pour se souvenir du bon vieux temps. Persuadé d’être oublié à sa mort, il ne sait pas que sa vie est une œuvre et que chaque ligne qu’il écrit lui offre un peu plus l’immortalité.