- Accueil
- Occitanie
- Haute-Garonne
- Vie quotidienne
- Maison - Bricolage
- Mikrô à Toulouse, le "Uber" des encombrants professionnels
Mikrô à Toulouse, le "Uber" des encombrants professionnels
Depuis le 1er septembre, Mikrô propose le premier service de collecte des encombrants professionnels à Toulouse. Le concept a été développé par l'entreprise Valdelia, basée à Labège. Concept d'abord testé à Paris depuis deux ans avant d'arriver à Toulouse et autour (Blagnac, Labège, Balma). Vous en avez deviné le principe: débarrasser les PME de leurs encombrants professionnels, du mobilier, des lampes, des ordinateurs, des cartons, etc. Le tout opéré par ce que Valdelia appelle des "mikro-entrepreneurs", comprenez des auto-entrepreneurs. Sur le même modèle que les livreurs à vélo Deliveroo ou les chauffeurs Uber, Mikrô est une plateforme d'intermédiation, entre des entreprises qui ne veulent pas mettre leurs encombrants sur le trottoir et des auto-entrepreneurs qui doivent avoir le permis et un utilitaire.
L'ubérisation à toutes les sauces, oui mais à quelles limites ? En quoi Mirkô assure à ces auto-entrepreneurs d’être un brin protégés ? Valdelia répond que l'entreprise assure font de l'accompagnement, de la formation sur tout ce qui est juridique, assurances, équipement, gestes et postures. Deuxièmement, comment savoir si ces auto-entrepreneurs ne sont pas payés au lance-pierre ? Arnaud Humbert-Droz, le DG : "Les tarifs sont faits pour que chacun gagne sa vie correctement. Il n'est pas question d'envoyer un mikro-entrepreneur récupère une chaise dans le centre-ville de Toulouse. On va concentrer les collectes dans une zone restreinte et un temps court pour être rentable". Comme les autres plateformes, Valdelia prend une commission, autour de 15-20% la course. Au bout de la chaîne, le centre de traitement Recycl’Inn, basé à Fenouillet. Valdelia travaille d'ailleurs autour d'un futur réseau d’entreprises ("cluster") basé sur la seconde vie des produits qui devrait voir le jour l'an prochain.