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Ecrivez vos volontés, ayez un porte-parole pour choisir votre fin de vie conseille l'ADMD

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L'association pour le droit de mourir dans la dignité fournit des formulaires de directives anticipées pour décider de sa fin de vie.
L'association pour le droit de mourir dans la dignité fournit des formulaires de directives anticipées pour décider de sa fin de vie. © Radio France - Aurélie Lagain

L'affaire Vincent Lambert vient de connaitre un nouveau rebondissement. Le conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative en France a décidé de ne pas s'opposer à l'arrêt des soins. Mais les parents de cet homme en état végétatif depuis 10 ans ne souhaitent toujours pas le "débrancher", ils ont engagé de nouveaux recours.

La famille se déchire autour de ce cas. L'épouse et le neveu de Vincent Lambert, ancien infirmier, défendent sa volonté "exprimée oralement, de ne pas être maintenu dans un état végétatif", rappelle Andrée Guillamet, déléguée dans le Finistère de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité.

Cela peut être évité. "Il ne suffit pas de parler car Vincent Lambert avait exprimé oralement son refus d'acharnement thérapeutique et de maintien  dans un état végétatif si une telle situation se produisait. Mais il ne l'avait pas écrit. Il est possible depuis la loi Léonetti de 2005 de rédiger des directives anticipées qui expriment vos volontés sur la façon dont vous souhaitez finir votre vie si vous n'êtes plus en situation de communiquer. Les professionnels doivent respecter les choix que vous avez exprimé par écrit."

Il faut faire connaître l'existence de ces directives anticipées. Un formulaire existe à retrouver sur le site de l'ADMD , "il doit être adressé à l'ADMD qui est la seule association à avoir un fichier national des directives anticipées. Ca ne suffit pas. Il faut en avoir un exemplaire chez soi, en remettre une copie à son médecin, au spécialiste qui vous suite, à l'hôpital... Il faut le faire savoir, désigner une personne de confiance qui sera votre porte-parole si vous ne pouvez plus vous exprimer."

Le cas Vincent Lambert n'est pas isolé. "1.500 personnes sont dans un état similaire en France", rappelle Andrée Guillamet. "Il y a d'autres affaires non -médiatisées, car les familles sont divisées__."

Andrée Guillamet, déléguée de l'Association pour le droit à mourir dasn la dignité © Radio France
Andrée Guillamet, déléguée de l'Association pour le droit à mourir dasn la dignité © Radio France © Radio France - Aurélie Lagain

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