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Didier Nourault, président de l'Orléans Loiret Basket : quel bilan en 2021 pour l'OLB ?
Didier Nourault, président de l'Orléans Loiret Basket, dresse le bilan de l'année qui s'achève, marquée par une "saison 2020/2021 superbe", selon ses mots (8ème de Jeep Elite). Il se veut confiant pour le maintien en Elite cette saison, "voire plus". Et il confirme son départ du club début 2022.
Comment qualifieriez-vous l'année 2021 ?
"Si on parle de la première partie de l'année, et donc de la saison 2020/2021, je dirais superbe, tout simplement ! [une demi-finale de Coupe de France et une qualification en playoff avec une belle huitième place, sachant que l'OLB est le 14e budget de l'élite]. Depuis 2011, il me semble que c'est la plus belle saison qu'ai fait le club. Une belle saison pour l'équipe professionnelle, mais aussi pour notre équipe Espoirs qui, pour la première fois, se qualifie pour le trophée du futur, c'est le meilleur compétition chez les jeunes, donc c'est vraiment très positif à tous les niveaux, sportivement et aussi humainement. C'est une excellente année à tous les niveaux, avec les joueurs, avec le staff et avec le staff administratif aussi. C'était très bien. Alors on a une seule grosse frustration sur cette année. C'est la crise Covid bien entendu. Ce qui fait que malgré tous ces bons résultats, on n'a pas pu en profiter tous ensemble. Et puis, en tant que président, c'est vrai que derrière, financièrement, malheureusement, le club n'a pas pu avoir tous les bénéfices, tous les avantages de cette superbe saison, également en termes de communication. Mais bon, les clubs sportifs ont bénéficié des aides de l'Etat et il n'y a pas péril en la demeure, loin de là. Mais malheureusement, le club n'a pas pu partager tout cela avec, avec ses supporters, avec avec le public en général."
Et voilà, leur Orléans Loiret Basket fut une très belle saison 2020 2021. Mais c'est toujours pareil en sport, il faut recommencer. L'été dernier, vous avez perdu des joueurs importants le capitaine Giovan Oniangue, le super meneur de jeu Brandon Jefferson. Il a fallu reconstruire une équipe. Ça a mal démarré cette saison parce que l'équipe est venue au complet tardivement et finalement, on se retrouve là fin décembre, à la neuvième place de Betclic Elite 6 victoires, 6 défaites. Cette fin d'année de 2021, vous la qualifiez comment ? Miraculeuse ?
"Je dirais que c'est normal, pas miraculeux. C'est une stratégie de notre part de recruter tard parce que nos budgets ne permettaient pas. Il a fallu malheureusement qu'on laisse partir certains joueurs parce que les salaires étaient un peu trop élevés pour nous. Donc il a fallu être patient. Il a fallu construire une équipe, mais avec des joueurs complémentaires et des garçons intelligents, des bonnes personnes, comme on dit Je pense à Marcus Paige, à Chris Warren, à nos JFL [joueurs formés localement], à Kyvon Davenport... Bon, en effet, on a renforcé l'équipe récemment avec DJ Strawberry, mais qu'on connaissait déjà. Qui est aussi quelqu'un qui n'a pas d'ambition personnelle, mais qui a une ambition collective et qui apporte tout ça à l'équipe. Donc c'est plutôt positif. Donc voilà, on savait que le début de saison serait difficile. Et pas de chance, on se retrouve avec des blessés dès le début de saison et ensuite un calendrier défavorable avec beaucoup de matchs à l'extérieur, etc. Mais j'ai dit "pas d'affolement, on verra, on fera les comptes à Noël et puis on verra après". Aujourd'hui, les comptes sont bons : on est 6 victoires, 6 défaites. Il nous reste un dernier match au palais des sports. On reçoit Paris [ce jeudi soir à 20h, treizième journée de Betclic Elite], mais là, aujourd'hui, je crois que j'ose espérer que l'OLB est sur son chemin pour arriver à un objectif qui est le maintien, ou plus, si c'est possible "
Vous êtes président de l'OLB pour combien de temps encore ? Vous l'aviez annoncé, vous deviez partir à la fin de la saison dernière. Vous avez accepté, à la demande du club, de rester un peu, de faire du rab, comme on dit. Vous vous restez président jusqu'à quand ?
Là, la date n'est pas encore vraiment fixée. On peut penser que d'ici le premier trimestre de l'année 2022, ce sera résolu. Mais voilà, j'ai accepté de prolonger avec grand plaisir parce que c'est un club qui est sain, avec des gens bien, avec des très bonnes relations avec le public, les supporters, les abonnés, etc. C'est vraiment très, très agréable. Et c'est juste au niveau professionnel et au niveau personnel que je décide d'arrêter. Mais ce n'est pas le contexte du club, loin de là !
Ça fait quatre ans et demi que vous êtes président de l'OLB : quand vous partirez vous, vous pensez que vous laisserez le club sur de bons rails pour l'ouverture de Come't, la grande salle sportive d'Orléans, début 2023 ?
Oui, je pense que le club est sur les bons rails pour aller sur Come't. Mais maintenant, il y a du développement à faire. Il y a plein de choses à voir. Mais le club est sur les bons rails et et pourvu que ça dure.