- Accueil
- Île-de-France
- Yvelines
- Émissions
- Toutes les émissions
- Si l'Etat ne paye pas, la zone à faible émission à l'intérieur de l'A86 sera abandonnée affirme Patrick Ollier
Si l'Etat ne paye pas, la zone à faible émission à l'intérieur de l'A86 sera abandonnée affirme Patrick Ollier
Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris, était l'invité de France Bleu Paris à 08h15. Le 1er juillet 2019, les véhicules les plus polluants ne pourront plus rouler dans tout le périmètre situé entre Paris et l'A86.
Pour connaître le ressenti des Franciliens sur la pollution et sur les zones à faibles émissions , la Métropole a fait réaliser un sondage. Les résultats de ce sondage confortent la Métropole dans ses choix, indique Patrick Ollier. L'enquête révèle que "75% des Franciliens adhèrent à la mise en place d'une zone à faible émission (ZFE) dans ce périmètre expérimental qui concerne 5 millions de personnes. Il y a 94% des personnes consultées qui estiment que la pollution atmosphérique est un enjeu de santé important et 92% demandent une action rapide des pouvoirs publics. Ils sont 92% à se déclarer prêts à changer leurs habitudes de mobilité".
Avec cette mesure d'interdiction des voitures les plus polluantes entre Paris et l'A86 "il s'agit de répondre au problème de santé publique, de répondre aux pressions de l'Europe qui va condamner la France" qui ne fait pas assez d'efforts pour lutter contre la pollution.
Mais le président de la Métropole du Grand Paris précise que si l'Etat ne met pas les moyens nécessaires pour aider les Franciliens et pour équiper la zone concernée, le projet sera abandonné.
Patrick Ollier indique que tout sera fait pour que cette ZFE pose le moins de problème possible. Les automobilistes les plus démunis seront aidés pour changer de voiture. Quant aux sanctions pour ceux qui ne respecteraient pas cette zone, elles seront infligées à partir de fin 2021, indique Patrick Ollier alors que la mise en place de cette zone aura lieu le 1er juillet 2019. Cela laissera donc le temps aux Franciliens de s'adapter à cette contrainte.