Jean-Marc Emprin : on manquerait de légumes isérois

Entre les grandes surfaces, les cantines et les EPHAD, l’agriculture iséroise ne peut répondre à toutes les demandes "pour le moment parce qu’elle n’est pas structurée pour", explique Jean-Marc Emprin en introduction de sa Carte Blanche iséroise. 

Deux types de modèles de production

Il y'a, dans un premier temps, les maraîchers "qui visent essentiellement la vente directe, les magasins de producteurs, les marchés de plein vent", précise le rédacteur en chef du journal agricole rural "Terre Dauphinoise" .  D'un autre côté, "il y a une production plus importante, destinée à des circuits longs, qui peut partir loin du département, quelquefois directement à Rungis parce que les réseaux existent depuis longtemps".

Entre les deux, rien. Ces circuits semi-longs sont presque inexistants.

Une situation qui a tendance à évoluer

Grâce notamment à la Chambre d'agriculture et le pôle agro-alimentaire, le PAA. Le PAA que nous avons tous approché sans vraiment le savoir, lorsque nous achetons des produits de la marque IsHere .  "Cette marque garantit l’origine départementale du produit et une juste rémunération des producteurs", explique Jean-Marc Emprin. 

Un PAA qui s'organise pour répondre au mieux à la demande. Pour en savoir plus, écoutez la Carte Blanche iséroise de Jean-Marc Emprin.

La Carte Blanche iséroise, du lundi au vendredi à 8h25 sur France Bleu Isère.