Pauline Tardy-Galliard : Exofinger, quand numérique et handicap se rencontrent
Pour sa nouvelle Carte Blanche iséroise, Pauline Tardy-Galliard a choisi de nous présenter "Exofinger", ou quand le numérique rencontre le handicap. Ecoutez.
Pour introduire sa Carte Blanche iséroise, Pauline Tardy-Galliard, responsable communication de l'Inria Grenoble - l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique - nous raconte la genèse de ce projet. Bastien est ingénieur chez Ariane Group, l'entreprise européenne à qui on doit notamment la Fusée Ariane. "Bastien est tétraplégique c’est-à-dire qu’il souffre d’une paralysie partielle des quatre membres et a des difficultés à saisir des objets. Or dans son métier, il est amené à signer des documents mais n’a pas assez de force pour serrer le stylo". C'est donc ainsi qu'est né le projet "Exofinger", "un exosquelette de doigts qui l’aiderait dans ce mouvement mais qui malheureusement n’existe pas dans le commerce, même spécialisé", comme nous le précise notre spécialiste.
Un projet auquel participent les ingénieurs grenoblois de l'Inria. En collaborations avec une dizaine d'autres chercheurs, ils se sont réunis pendant 3 jours pour imaginer la solution pour réponde aux besoins de toutes les personnes ayant la même problématique que Bastien. "Ils ont d’abord imaginé, dessiné puis réalisé manuellement un gant et l’ont testé sur la main de Bastien. Ce gant instrumenté a bien sûr été fait sur mesure. On l’a ensuite équipé de capteurs pour déclencher la préhension, c’est-à-dire permettre à l’utilisateur de déclencher le serrage de son pouce sur le côté des phalanges de l’index".
Comme le souligne Pauline Tardy-Galliard, il s'agit-là d'une bel exemple de collaboration réussie. Des projets, comme celui-ci, il s'en développe de nombreux à l'Inria grenoblois. Ecoutez sa Carte Blanche iséroise pour en savoir plus.
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