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Et si je pars avant mon chat
Le chat, en tant qu’animal domestique, a changé de statut depuis janvier 2015 : il est désormais reconnu comme ETRE VIVANT DOUE DE SENSIBILITÉ. En revanche, contrairement à ce que l’on croit souvent, le chat est toujours soumis aux législations relatives au biens meubles et immeubles….
Comment ce nouveau statut influe-t-il sur le devenir d’un animal après le décès de son propriétaire ? Peut-on anticiper cette situation ?
Bien sûr, la vie de votre petit mimi dépend entièrement de vous… Et, s’il vous arrive quelque chose, vos proches ne pourront ou ne voudront pas forcément assumer la responsabilité de votre compagnon… Je vais donc essayer de vous donner des pistes pour mettre en place une vraie prévoyance.
Commençons par les obligations légales ! Au regard de la loi, ce sont les héritiers directs qui doivent assumer la responsabilité de votre animal. Ils doivent donc s’occuper de votre compagnon ou, au moins, se mettre d’accord pour trouver un nouveau propriétaire. Si aucune solution n’est trouvée, c’est le notaire qui tranchera. C’est l’aspect légal et pratique qui sera alors privilégié. Il ne pourra, en revanche, pas obliger le ou les héritiers à s’occuper de l’animal. Donc, si le notaire est confronté à un refus, l’animal pourra être confié à un refuge…
BREF, si aucune précaution n’est prise, il est impossible de garantir un avenir certain à son animal.
Les dispositions à prendre pour que tout se passe au mieux sont donc les suivantes :
- Choisissez un exécuteur testamentaire… C’est-à-dire désignez qqn pour s’occuper du chat s’il vous arrive quelque chose. Parlez-en à la personne en question, parce que, le jour venu, elle peut tout à fait refuser la charge. Pour que tout se passe au mieux, on peut proposer de prévoir le lègue d’une somme qui sera allouée aux soins de mimi.
- Vous pouvez aussi décider de faire confiance à une association, en échange d’une somme d’argent, se chargera des soins à votre animal et, possiblement, de le faire adopter. Si vous choisissez cette option, vous devez le faire noter dans votre testament.
Voici quelques pistes qui montrent, encore une fois, qu’avant même qu’un malheur puisse arriver, il vaut mieux prévoir et anticiper !
Aujourd’hui, nous n’avons parlé que de l’aspect légal et pratique du décès d’un propriétaire… Pensez aussi qu’il y a un choc émotionnel important à gérer pour votre petit compagnon, dont vous êtes le centre de son petit monde.