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La nouvelle éco : "Des personnes comme vous et moi deviennent influenceurs"
Lancé en mars 2020, The Social Race permet de devenir influenceur. Le nombre d'inscrits à cette plateforme montpelliéraine a été multiplié par dix en un an. Avec le Covid-19, les cofondateurs remarquent que de nombreux étudiants se lancent. Une chronique en partenariat avec ToulÉco Montpellier.
Les frères Pierre-Adrien et Jean-Baptiste Giroguy ont lancé The Social Race en mars 2020, malgré l'épidémie de Covid-19 qui commençait à arriver en France. Cette plateforme montpelliéraine permet de devenir influenceur. En un an, son nombre d'utilisateurs a bondi (de 1.000 à 10.000). Le profil de ces internautes s'explique largement par la crise sanitaire.Les influenceurs sont des personnes qui nous inspirent et que l'on suit sur les réseaux sociaux. C'est par exemple le cas de Thomas Pesquet. L'astronaute français poste tous les jours des publications sur Internet. Ces dernières sont très populaires.
Des influenceurs post-Covid-19
The Social Race met en relation des utilisateurs et des marques qui souhaitent faire de la publicité. "On travaille avec une célèbre marque de soupes, illustre Pierre-Adrien Giroguy, cofondateur de la plateforme montpelliéraine. Et les influenceurs peuvent soit partager ses contenus publicitaires soit en créer. Par exemple, sous la forme d'une vidéo dans laquelle ils cuisinent une soupe et citent l'entreprise."
Les influenceurs se déclinent en deux catégories : des personnalités (artistes, sportifs) et des Monsieur et Madame "Tout le monde". À l'origine, The Social Race ciblait plutôt ces personnalités. Aujourd'hui, elle compte par exemple les sportifs Isabelle Fabre et Pierre Mortefon.
"On a lancé la plateforme au début de la crise sanitaire pour aider des amis sportifs qui n'avaient plus aucune source de revenus", explique l'entrepreneur de 40 ans. Et effectivement, ils sont nombreux à s'être tournés vers les réseaux sociaux, car compétitions et spectacles se sont arrêtés.
Avec les confinements et les couvre-feux, la fermeture de certains lieux et le ralentissement de l'économie, d'autres personnes se sont inscrites : des internautes "lambda" qui n'avaient pas suffisamment d'argent.
"On s'est rendu compte qu'il y avait beaucoup d'utilisateurs comme vous et moi, indique Pierre-Adrien Giroguy : des mères de famille, des collègues de travail ou même des jeunes." Les étudiants représentent 35% des inscrits de The Social Race.
Mais ce n'est pas toujours évident de compenser la perte d'un contrat de travail. L'argent gagné dépend de la popularité des publications sur les réseaux sociaux. Un débutant gagne quelques centimes par publication, un expert jusqu'à 20.000 euros par an.
Certains gardent ces sommes pour eux. D'autres les reversent, grâce à The Social Race, à des associations (par exemple la Fondation Saint-Pierre de Palavas-les-Flots , qui aide les enfants malades).