Avec "Amore Sacro", son premier EP, Mathilda nous embarque dans un univers cinématographique

L’amour du cinéma est dans l’ADN de Mathilda, qui a passé une partie de son enfance à Cannes où elle a pu assister à toutes les séances de projection grâce à une tante attachée professionnellement au Palais des Festivals. Elle a même fait des études de cinéma après une adolescence consacrée à la danse et à la gymnastique de haute compétition. La chanteuse et musicienne y a puisé un imaginaire fantasque et glamour. 

Dans son premier EP, “Amore Sacro”, chaque titre est un petit film à lui tout seul mais aux influences différentes. Il peut être Lynchien avec "(it could have been) love", romantique à l’instar de "Plonge", noir avec "Hypersexual” ou encore fellinien, tel le baroque "Amore Sacro", qui donne son titre à l’EP. 

Pour habiller la voix langoureuse de la chanteuse sur les cinq titres de son premier EP, il fallait des musiques à la hauteur : amples et cinématographiques, tout en contrastes vertigineux, ombre et lumière mêlées, entre trip-hop et chant d’opéra, lyriques envolées de violons à la Angelo Badalamenti et vibrato de guitare à la "Bang Bang”.