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Paris Vintage - 1965
En 1965, de Gaulle l’avait décidé, les Français voteraient directement pour le président de la République, c’est chose faite, le général est élu, il reste à l’Elysée. A 75 ans, est-il encore en âge de gouverner ? A Paris, les artistes engagés en doutent.
C’est Léo Ferré qui ouvre le bal mais la plus virulente se nomme Suzanne Gabriello, chansonnière fantaisiste qui parodie « la Montagne » de Jean Ferrat.
Lors de cette élection présidentielle de 1965, les adversaires du Général ne font pas le poids sauf un et qui mettra en ballotage de Gaulle : François Mitterrand.
Le vent de la modernité souffle partout dans les rues de Paris. On détruit les derniers petits pavillons, les dernières échoppes, les épiceries buvette de Ménilmuche, Belleville. La procédure est simple : expropriation, démolition, rénovation.
Les vieux carcans de la société explosent aussi dans la mode. Le génial André Courrège lance la mini-jupe, la Parisienne n’est plus bourgeoise, elle est révolutionnaire, Les rabat-joie ronchonnent, Courrèges habillent les jeunes femmes en martiennes, le couturier s’en fiche, il suit le corps et la silhouette et rattrapent les jambes des femmes par la bas avec des grandes bottes ou des grandes chaussettes. 1965, c’est toujours Paris qui fait la mode.
Le temps s’accélère, déjà le milieu des années 60, les Yéyés ont du plomb dans l’aile, les nouvelles idoles sont frondeuses, rock, sexy, rebelles, comme dit Mick Jagger "Toutes les danses ne sont qu'un palliatif au sexe", finalement le mot d’ordre de 1965, c’est…. "On ne veut pas être comme papa !"