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La Galerie Vivienne
Il existe une centaine de passages et de galeries au XIXe siècle
Une seule date à retenir pour ne pas s’emmêler les pinceaux et éviter les embrouilles ! 1823. Louis XVIII est encore Roi, et c‘est son frère Charles X qui aura le privilège d’inaugurer l’année d’après la galerie Vivienne, la plus éclatante de Paris dans le deuxième arrondissement.
Le Paris des plaisirs et des flâneries se faufile petit à petits dans ces nouveaux endroits de commerce : les passages et les galeries ; ils en existaient une centaine au XIXe siècle, une vingtaine au XXIe. Cette galerie Vivienne est la plus bourgeoise, l’eldorado des nonchalants, les commerces y sont de qualités
Et dans l’histoire de la galerie Vivienne, il est un personnage incontournable Eugène François Vidocq, bandit de Paris qui devint indicateur, puis chef de la sureté sous la restauration et qui logeait au numéro 13 de la galerie Vivienne, un endroit qui offrait multiples possibilités d’échapper à la police.
Sérieusement menacée de destruction après-guerre, les galeries et les passages parisiens seront totalement démonétisés, pour la plupart détruits. Le revival se fit dans les années 80. À deux pas de la place des Victoires et de la statue solaire, pour une fois le mot n’est pas galvaudé, de Louis XIV, la galerie Vivienne brille de nouveau. C’est un des plus beaux écrins de Paris, les touristes en prennent plein les mirettes et ô magie, il reste l’authentique libraire Jousseaume et du côté de la sortie de la rue de la banque un petit bistrot, le Bougainville, qui sert une terrine de volaille et un chou farci, dignes du grand dictionnaire de cuisine d’Alexandre Dumas. Merci qui ? « Merci Paris »