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Courir à la verticale
C’est devenu une sorte de mode…
Et nous ne faisons pas exception puisque la vertigo de la maison de la radio est un must qui attire en septembre une foule impressionnante de runners des villes impatients de grimper les 22 étages et 365 marches de notre maison ronde.
Et si vous avez raté celle-ci vous pouvez vous rattraper sur la vertigo de la défense ou de la tour Montparnasse. Bref cela donne le vertige toutes ces vertigos !
Mais savez-vous quand a été organisée la première course verticale de l’histoire ? En France, en 1905, entre le parvis et le deuxième étage de la tour Eiffel. 227 concurrents ont grimpé les 729 marches avec un meilleur temps de 3mn19. Il existe d’ailleurs de nouveau une verticale tour Eiffel depuis 2015 mais là c’est jusqu’au sommet qu’il faut grimper, ce n’est pas la même chose.
Un entrainement particulier
C’est complètement différent de la course à pied sur plat. D’ailleurs, si vous avez tenté de monter vos escaliers un jour d’ascenseur en panne vous avez pu vous en rendre compte par vous-même !
Il faut de la puissance dans les fessiers et dans le bas du corps. Alors on s’entraîne dans les escaliers. Mais on n’oublie surtout pas de gainer les abdominaux car pour avoir la force et l’endurance dans le lever de jambe propre aux marches, il faut des abdos pour aider.
On peut aussi faire du travail spécifique des fessiers, avec des squats ou du travail en fentes, mais en faisant attention à ses articulations. Pas trop lourd les poids sur les squats. N’oubliez pas non plus que le souffle peut devenir court sur une verticale alors si vous le pouvez, travaillez en corde à sauter. C’est parfait pour la tonicité de vos jambes et pour travailler le cardio.
Ce que vous allez vivre est unique : imaginez-vous dans une cage d’escalier avec cette résonance, le halètement des autres mêlé au vôtre. Les verticales sont une drôle d’expérience.
Mais savez-vous ce qui va vous donner le plus de courbatures le lendemain ? C’est la descente les amis, car il est difficile de bien se relâcher dans les escaliers et la contraction excentrique de vos cuisses en descente va provoquer de jolies douleurs après la course.
Une astuce pour les éviter ?
De l’entrainement… et de l’arnica en granule le jour qui précède et toutes les 2 heures les deux jours suivants et un maximum de relâchement dans la descente, sans tomber bien sûr !