Comment s'organise la sécurité aux fêtes de Jeanne d'Arc ?
Les mesures sécuritaires seront importantes les 7 et 8 mai, lors des Fêtes de Jeanne d’Arc. Des policiers, des militaires de l'opération sentinelle, des agents privés, des pompiers seront mobilisés. Le dispositif est adapté aux enjeux des fêtes populaires mais aussi à la venue du Premier ministre.

Les fêtes de Jeanne d'Arc sont sous haute surveillance pendant ces deux jours encore un peu plus cette année. Le dispositif de sécurité est renforcée ce lundi 7 mai pour la remise de l'Etendard, le son et lumière, le Set Electro, mais surtout pour la grande journée du 8 mai à l'occasion du défilé avec la venue du 1er Ministre Edouard Philippe. Plusieurs dizaines de milliers de personnes doivent assister à ces 589èmes fêtes de Jeanne d'Arc.
Quatre réunions préparatoires
La préfecture a organisé quatre réunions tout au long de l'année pour définir le dispositif de sécurité dans le contexte actuel du risque attentat : des périmètres de protection, des filtrages, des fouilles, des obstacles anti-intrusion, 44 caméras et même un drone à titre expérimental. "Le dispositif a été étudié en fonction des risques d'attentat, mais aussi à la qualité de l'invité, même si on ne sait que depuis quelques jours qu'il s'agit du Premier ministre. En fait, ce sont juste des ajustements à la marge, " explique Fabienne Lewandowski, la directrice départementale de la sécurité publique. Ces ajustements resteront confidentiels. Pour Olivier Geffroy, "cela rajoute juste de la pression parce qu'il faut que cette visite se passe bien, ce n'est pas tous les jours qu'on reçoit un Premier Ministre à Orléans."
Des caméras, des obstacles anti-intrusions, des fouilles et un drone
Les chiffres font tournis la tête : 58 obstacles lourds, 9 autobus en opposition "pour empêcher tous les véhicules de rentrer dans la zone du défilé," explique Fabienne Lewandowski, et le barriérage sera installé jusqu'au sud du pont George V pour la première fois. Là où le Premier Ministre pourrait quitter le cortège.
Trois périmètres de protection, où le public est le plus dense, ont été instaurés, place Sainte-Croix, ruen Jeanne d'Arc et place du Martroi, autour desquels il sera procédé "à une inspection visuelle, à la fouilles des sacs et à des palpations de sécurité," précise Taline Aprikian, la directrice de cabinet du préfet du Loiret, "les gros sacs à dos sont interdits, tout comme les valises ce qui ne sera pas forcément facile à faire comprendre, notamment aux touristes."
36 caméras de surveillance seront activées dans le centre-ville, huit tout au long de la rue Royale et une caméra supplémentaire sur le parvis du théâtre. Par ailleurs, pour la première fois, un drone survolera le centre-ville. C'est une expérimentation, il fournira des images au PC sécurité au cas où. "Nous l'avions déjà utilisé pendant le festival de Loire," ajoute Olivier Geffroy, "il ne peut pas survoler le public, il sera très haut et sera essentiellement au-dessus de certains bâtiments."
- Toutes les émissions
- Afficher plus d'élements