Le Grand Format de France Bleu Isère : les 10 ans de la finale France / All Blacks, souvenirs de Pascal Papé
C'était le 23 octobre 2011. La France perdait en finale de la coupe du monde de rugby contre la Nouvelle-Zélande. Pascal Papé, aujourd'hui directeur sportif du CSBJ, était à l'époque joueur du XV de France, il se souvient du moment et nous raconte ce qu'il en tire comme expérience aujourd'hui.
10 ans après cette affiche mythique en finale de la coupe du monde de rugby 2011, Pascal Papé se souvient au micro de France Bleu Isère. Il était à l'époque joueur du XV de France, et il avait fait partie de ceux qui avaient "remobilisé" l'équipe de France. De cette affiche sportive incroyable, au pays du rugby, de ce moment de sport paroxystique et de cette aventure humaine grandiose, il tire encore aujourd'hui des leçons et porte un message particulier aux équipes qu'ils coachent. Un peu, aussi, grâce à ce moment.
Pascal Papé raconte ce moment unique, cette défaite d'un seul point (8/7) en Nouvelle-Zélande contre les Blacks et ses souvenirs émus au micro de Gérard Fourgeaud. Il nous a reçu au café Colette à Bourgoin, le bar de Julien Bonnaire, autre berjallien qui a joué cette finale.
Perdre une finale de coupe du monde d'un seul point, 8 à 7, c'est cruel
On ne s'en remet pas forcément facilement. Pascal Papé, 65 sélections en Bleu entre 2004 et 2015, formé au CSBJ est dans ce cas. En 10 ans, il n'a revu cette finale qu'une seule fois.
Aujourd'hui Pascal Papé est Directeur sportif du CSBJ. Il a terminé sa carrière de joueur en 2017 au Stade Français où ensuite il était directeur de la formation. Une évolution professionnelle qui n'est pas étrangère à cette coupe du monde et aux relations avec le sélectionneur, Marc Lièvrement. Les Tongas, ces îles de l'océan pacifique qui en théorie sont nettement moins fortes que le XV de France.
A dix ans , ce qui m'importait c'était d'être avec les copains dans les tournois
Tous sportifs doit surmonter l'arbitrage et ses erreurs, vraies ou ressenties. Richie Mac Caw est certainement l'un des plus grand joueur de l'histoire du ballon ovale. Il a joué cette finale, pratiquement tout le temps, hors-jeu. De peu mais suffisamment pour gêner les français. Là encore Pascal Papé, malgré la défaite, en tire une philosophie de jeu.
Dans cette finale, il y avait cinq isérois: Lionel Nallet en deuxième ligne à coté de Pascal Papé, Julien Bonnaire en troisième ligne et Morgan Parra comme demi d'ouverture. Plus aucun ne jouait à Bourgoin depuis plusieurs années, mais tous y avaient appris le rugby de haut niveau. Il y avait aussi un grenoblois, Vincent Clerc, trois-quarts aile.
Reste une question essentielle: comment Gagner une coupe du monde ?. La France est allée trois fois en finale pour 3 défaites: 1987, 1999, 2011... tous les 12 ans. Et 12 ans après 2011, ce sera 2023, la coupe du Monde en France.
Que dirait aujourd'hui Pascal papé à tous ces joueurs des écoles de rugby. Enfant, il n'avait jamais imaginé avoir une telle carrière. Il raconte: " A dix ans , ce qui m'importait c'était d'être avec les copains, d'aller faire les tournois, les mercredis., faire les cons dans le bus. C'était l'esprit rugby qui m'importait. Evidemment que si on m'avait dit "Tu vas jouer en équipe de France"... déjà rien que ça, alors faire une coupe du monde... Moi, les joueurs de l'équipe de France, c'était mes idoles. Mon jour préféré de la semaine, c'était le mercredi. c'était les retrouvailles des copains à l'école de rugby. C'est ça qui me faisait rêver à 10 ans." Pascal Papé avait débuté le rugby à l'âge de 5 ans à Givors
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