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Carte grise : le bazar
On va évoquer la carte grise aujourd’hui. Vous le savez, tout passe désormais par Internet. Et, il faut bien le dire, les bugs s’accumulent et c’est un vrai désastre.
Depuis le 6 novembre, le service carte grise de toutes les préfectures de France a fermé ses portes. Désormais, il faut soit passer par le site de l’ANTS, l’Agence nationale des titres sécurisés, soit avoir recours à un professionnel agréé, moyennant un surcoût. Et cela s’applique aussi bien pour les véhicules neufs que pour ceux d’occasion. Mais en pratique, ce n’est pas si simple. D’abord, le site de l’ANTS a connu beaucoup de difficultés. Il plantait souvent. D’autre part, beaucoup de français ont du mal avec les services en ligne, surtout qu’il faut à la fois se créer un compte sur l’ANTS, mais aussi sur le service France Connect qui aide à vous identifier via par exemple le service des impôts. Parce qu’ils ne comprenaient pas, ou parce qu’ils en avaient assez, des automobilistes ont préféré déléguer à un garage ou à un centre-auto, le soin de commander en ligne leur carte grise. Et quand on lit les témoignages, on constate que ce qui devrait prendre seulement quelques jours prenait parfois plusieurs semaines. Cela a généré des tensions, voire des annulations de commandes pour des voitures neuves avec à la clé des recours judiciaires.
L’Etat semble avoir pris conscience de tous ces problèmes, Laurent…
En partie du moins. L’installation d’un « Comité de suivi » réunissant l’ensemble des acteurs est prévu début 2018. En attendant que le système fonctionne mieux, le délai de validité des plaques provisoires W a été allongé, passant de 1 à 3 mois. Les choses se sont arrangées pour les professionnels. En revanche, pour les particuliers, c’est toujours la galère, surtout si c’est un dossier complexe, du type véhicule de collection ou voiture importée de l’Etranger. Normalement, les choses vont s’arranger en 2018.