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Les nouvelles énergies : Bio-carburants et hydrogène à l'honneur en Région Centre Val de Loire
Qui roule en voiture électrique ? Et quel usage fait-on de la voiture électrique en France ?
Mais d’abord, on commence par un point sur les bio-carburants.
Ou plutôt les agro-carburants. Vous avez sans doute entendu parler de l’E85, ce super sans plomb qui contient 85 % d’éthanol. Ce carburant est produit à partir de produits issus de l’agriculture et provenant de France. Un rapport de parlementaires préconise de le développer, car il réduit de 65 à 70 % les émissions de gaz à effet de serre. Et en plus, il est moins cher car moins taxé. Les députés qui ont rédigé ce rapport incitent donc les administrations à s’équiper et les constructeurs à roposer plus de modèles compatibles. Problème : ce type de carburant ne convient qu’aux véhicules dits Flex Fuel, qui peuvent à la fois rouler au super sans plomb classique et à l’E85. Toutefois, il existe des boîtiers qui permettent de convertir la plupart des voitures en circulation depuis l’an 2000 au super éthanol.
On connaît un peu mieux le profil-type des acheteurs de voitures électriques….
D’après des données fournies par des organismes spécialisés, il est possible désormais de dresser un portrait-robot de ces clients encore très minoritaires. Il faut savoir en effet que sur les 200 000 véhicules électriques recensés en France, il n’y en a que 89 000 qui sont conduits par des particuliers. Le reste, ce sont des entreprises et des administrations. Et quand on rapporte au parc roulant, ça ne fait que 0,3 % du marché. Alors, qui achète de l’électrique ? Dans 85 % des cas, il s’agit d’un homme, d’un âge moyen de 56 ans. Lequel habite très majoritairement en milieu urbain. 41 % de ces clients ont pris leur auto en L.O.A. ou en L.L.D. C’est-à-dire en location. Le chiffre est un peu plus élevé que la moyenne par rapport à l’ensemble des motorisations. Généralement, ce type de voiture est la seconde du foyer. Enfin, les clients parcourent près de 9 000 km en moyenne. Soit, deux fois moins qu’avec un Diesel, mais autant qu’avec un véhicule à essence.
Le Berry va bientôt rouler à l’hydrogène…
L’ADEME a retenu et va financer en partie un projet qui s’appelle HyBer. Il concerne Châteauroux, avec la production de 400 kg/j d'hydrogène vert à partir de panneaux solaires. Il est prévu l'installation de deux stations. Une en ville pour alimenter une flotte de 6 bus. Et la seconde au niveau du restaurant l’Escale, rendez-vous bien connu des routiers. Cette station serait ouverte aux camions et aux autres véhicules, potentiellement une centaine de voitures et d’utilitaires. Par contre, c’est la déception pour Touraine Vallée de l’Indre et la métropole de Tours. Leur projet commun n’a pas été retenu. L’ADEME n’a sélectionné que 10 dossiers sur 35 candidats pour ce second volet d’appels à projets sur les écosystèmes de la mobilité hydrogène.
Et puis, un ultime défi s’offre à Sébastien Ogier...
Alors que le rallye de Monte-Carlo se dispute en ce moment, le pilote français va tenter d'accrocher un 7e titre de champion du monde WRC au volant de sa Toyota. C’est un défi pour Ogier, qui a quitté Citroën et qui va tenter de s’imposer pour sa dernière saison. Quoi qu’il arrive, le recordman absolu restera Sébastien Loeb, avec 9 titres mondiaux en rallye.