Le passé de 3 stades parisiens

Stade Charlety

Petit retour en arrière, on est en 1929 et le club de foot universitaire de Paris est chassé du stade de la Porte Dorée. Il se voit attribuer un terrain vague, situé porte de Gentilly sur lequel il n'y a absolument rien : ni bâtiment, ni végétation…
En quelques années on construit donc un immense complexe sportif : le stade Sébastien-Charléty, du nom d'un ancien recteur de l'Académie de Paris. Le stade est quasiment terminé quand arrive la Seconde Guerre Mondial. D’ailleurs, le stade Charlety sera le 1er site parisien être libéré par un détachement de la 2e division blindée du maréchal Leclerc, le 25 août 1944. C’est seulement à ce moment-là qu’on termine les travaux avec les gradins et les vestiaires.

Stade de France

Construit en 1998 mais imaginé 10 ans plus tôt. Et il n'a pas été simple à mettre en œuvre. D’un côté Jacques Chirac, Maire de Paris, qui veut un stade en très proche banlieue. Face à lui, Michel Rocard, 1er Ministre, qui choisit la ville de Melun-Sénart située à 35 km de Paris. C’est finalement un 3ème homme, Edouard Baladur, devenu lui aussi Premier Ministre, qui choisira l’emplacement définitif à La Plaine en Seine-St-Denis.
Un terrain où se trouvaient en fait les "gazomètres", qui étaient d'immenses cuves où était stocké le gaz produit sur place pour chauffer la capitale.n Jusque dans les années 50, c’était même « l'une des zones avec le plus d'emplois en Europe ». Elle a ensuite été laissé à l’abandon avant l’arrivée du Stade de France.

Parc des Princes

C’est le plus ancien stade parisien, inauguré en 1897 ! Et pourtant, on retrouve la trace du « Parc des Princes » au 18ème siècle : c’était alors une zone boisée à l’ouest de Paris, qui servait de lieu de détente, de chasse et de promenade, prisé par le roi et les princes royaux. Ensuite, durant le 19ème siècle, le duc de Morny va y construire des bâtiments et urbaniser l’endroit… Finalement, en 1894, on y construit : le Vélodrome de Boulogne, l’ancêtre de l’actuel parc des princes.