"Les 12 travaux d'Asterix" un des meilleurs dessins animés de la franchise
Les 12 travaux d'Astérix , un film qui a bercé plusieurs générations
Il existe plusieurs adaptations d'Asterix en dessin animé, alors pourquoi parler de celui-ci en particulier ?
Petit retour en arrière d’abord : En 1961 sort l’album de BD « Asterix le gaulois » qui devient un énorme succès et sera adapté au cinéma plus tard, en 1967. Ce qui va vous surprendre c’est que c’est une production belge , et qu’elle a été faite sans en avertir Goscinny et Uderzo , les papas d’Asterix. A aucun moment ils n’ont été consultés. Ils découvrent quand même le film un peu avant sa sortie et décident de le laisser diffuser sans s’y opposer. Le film cartonne , tant mieux parce que les studios Belvision qui avaient réalisé ce film avaient aussi fait quasiment en même temps La serpe d’or et le combat des chefs. Mais Goscinny et Uderzo ne sont pas contents du tout. Ils trouvent le résultat assez moche et pas à la hauteur de leurs attentes, alors ils exigent qu’on détruise les 2 autres films. Ils veulent participer à la prochaine adaptation. Ca sera « Asterix et Cléopatre » Ils vont aller souvent en Belgique pour superviser ce nouveau film. Mais malgré tout, là aussi ils seront déçus du résultat, même si le dessin animé encore une fois est un succès. Alors ils reviennent en France avec un rêve : devenir les Disney Français. ils vont créer un studio d’animation : les studios Idefix en 1974 et décident de sortir un nouvel Asterix, mais celui-là ne sera pas l’adaptation d’une BD mais une histoire originale , et voilà comment sont nés les 12 travaux d’Asterix.
Les 12 travaux d’Astérix est une vraie réussite , bien meilleur que les 2 précédents dessins animés, l’histoire est géniale, on a tous une épreuve préférée… Re-regardez le parce que c’est un bon moment assuré pour toutes les générations devant un bon film, très amusant. Et les studios Idefix qui envisageaient de concurrencer Disney en France ? Et bien ils feront aussi le film « la balade des Daltons » 2 ans plus tard, avant de fermer après le décès de Goscinny.