New York, les codes, les atouts, les pièges avec Sandrine Kukurudz
Auteure, conceptrice dans l’événementiel et Blogueuse, Sandrine Mehrez-Kukurudz ,pour ce troisième épisode des « les Normands du bout du monde » décode la ville de tous les possibles.
Installée à la fenêtre de son appartement de Forest Hills dans le Queen’s à 10 minutes de Manhattan, (le quartier de jeunesse des célèbres Simon & Garfunkel) l’auteure rouennaise Sandrine Mehrez-Kukurudz revient avec nous aujourd’hui sur les atouts et le pièges de New York. Selon Sandrine, qui est souvent en relation avec des français désireux de venir gouter au rêve américain, il faut commencer par mettre les choses en perspective : « Qu’est ce que tu cherches, pourquoi tu veux partir, et pourquoi les Etats-Unis. C’est un Eldorado pour certain, c’est difficile, c’est un combat pour d’autres.»
vous pouvez avoir un rendez-vous avec le PDG d’une boite qui fait des milliards, par contre, vous n’aurez pas deux rendez-vous
Pour notre Normande, La grande force de New York est la résilience. Epicentre de la pandémie américaine au printemps dernier, la ville n’a pourtant jamais perdu son optimisme :« On ne sent pas le poids des choses, les gens sont résilients, s’ ils ne peuvent pas faire ça, et bien ils font autre chose.» .Cette situation que nous décrit Sandrine, elle l’ a elle même été testé ses derniers mois. Faute de pouvoir continuer son activité dans l’événementiel et ses rencontres d’auteurs, elle s’est rabattue sur la toile et a transformé son métier: « Nous français des Etats-Unis, on a capté cette faculté à rebondir constamment parce qu’on n’a pas le choix. »
C’est bien connu, à New York il faut avoir les nerfs solides. Si la ville offre la possibilité de monter très haut, elle peut vous faire redescendre aussi vite très bas. Sandrine rappelle d’ailleurs souvent à ses clients : « vous pouvez avoir un rendez-vous avec le PDG d’une boite qui fait des milliards, par contre, vous n’aurez pas deux rendez-vous, donc il faut être bon dès le premier. »
Impitoyable dans le milieu des affaires, New York n’en reste pas moins elle une ville extraordinaire notamment pour le melting pot de sa population : « dans mon immeuble, je crois qu’il y a 65 communautés différentes » Une richesse culturelle dont ne serait se passer notre Normande du bout du monde.
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