Melbourne, un choix de vie à 16 000 kms de la Normandie
Cette année, Thomas Mercier fête ses trois ans à Melbourne. Notre Normand d’adoption ne se considère pas comme un expat mais bel et bien comme un résident à part entière, venu en famille, y construire son projet de vie professionnelle et personnelle.
Si l’arrivée de Thomas et de sa famille à Melbourne se fait en l’espace de 6 mois, c’est un voyage à durée indéterminé. Pour notre Normand d’adoption les choses sont claires : « je ne me considère pas comme un expatrié, c’est un choix de vie. C’est un choix de vouloir rester ici en Australie. On va commencer notre dossier pour avoir la nationalité Australienne .» Un parcours qui séduit un nombreux français venus avec un Working Holiday Visa et qui cherchent à poursuivre l’aventure.
Le vélo, l'Eldorado de Melbourne
Vivre dans un pays étranger n’est jamais une chose facile. Si Melbourne est une ville très « européenne » dans ses codes de vie, trouver du travail est un vrai parcours du combattant. Thomas nous rappelle que : « On a déjà la barrière de la langue. Même si moi de mon coté c’est ma langue maternelle, l’américain et l’australien c’est deux choses différentes. Et puis on est Français, et pour eux quelqu’un qui vient travailler dans un entreprise doit être parfait, et c’est vrai qu’en face la compétition est très forte.»
Aujourd’hui à Melbourne, Thomas s’occupe de la stratégie et du design web d’un magasin de vélo. : « Vous l’auriez dit avant d’arriver en Australie, Thomas tu vas travailler dans un magasin de vélo, j’aurais rigolé.» La réflexion de notre ex animateur radio ne prenait pas en compte à l’époque le marché phénoménale du vélo à Melbourne : « _On parle de plusieurs millions de dollars de revenu_s.» A coté de son activité dans cette boutique familiale et historique de la ville, Thomas aide également une start up Française « Gardetoncorps.fr » une application qui aide les femmes victimes de harcèlement à trouver des refuges en ville.
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