MON PSY ET MOI Il arrive que parfois, on ne soit pas "prêt" à guérir!
Hippocrate disait: « Avant de chercher à guérir quelqu’un, demandez-lui si il est prêt à renoncer aux choses qui l’ont rendu malade » ! Nous avons demandé à notre psy Serge Sommer son éclairage…
C’est vrai, il arrive que parfois, on ne soit pas prêt à guérir.
Évidemment, nous ne parlons pas là de toutes les maladies!
Mais quand nous n’allons « pas bien », quand les choses traînent, on peut se demander: « quel est le bénéfice secondaire de cette maladie »?
Par exemple: Certaines personnes se plaignent sans arrêt, et n’acceptent pas les solutions qu’on leur propose. C’est comme si elles « préféraient » se plaindre. Ce qu’il faut voir derrière la plainte, c’est justement le bénéfice secondaire qui est, peut être d’avoir un intérêt pour les autres? Dans ce cas, si on cesse d’être malade et de se plaindre, les autres ne vont plus s’intéresser à notre personne?
Ou: une personne dans les addictions qui malgré sa bonne volonté ne s’en sort pas! Quels seraient les bénéfices secondaires? Cette personne a peut être déjà perdu son travail, son conjoint, la garde de ses enfants… Si elle arrête ses addictions, elle va se retrouver devant cette montagne à gravir qui est d’accepter toutes ces pertes, et c’est peut être trop difficile alors de se lancer dans « l’arrêt »…
Un sujet passionnant développé par Serge Sommer, psychanalyste à Livron
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