La tête de mort, toute une histoire

Très ancien symbole qui rappelle … la mort. Et au cas où on n’aurait pas compris, les Romains ajoutaient souvent dessous « memento mori » « souvient toi que tu vas mourir ». Des crânes on en trouve partout dans le monde et dans l’Histoire. Dessinés dans les catacombes de Paris. Chez les Mayas où il représente le Dieu de la mort. Chez les Hindous, Kali, déesse de la mort, arbore un collier de crâne. Au Moyen Âge, on les croise souvent dans les églises dans ce qu’on appelle des danses macabres. Morts et vivants dansent en même temps. « Ah non mais pardon mais t’es pas mon style hein ! La peau sur les os ! Et encore même pas ! ». 

Le XVIIe siècle en fait l’une des vanités, une série d’objets qu’il est de bon ton d’avoir chez soi quand on est riche pour montrer qu’on sait que la vie est brève. Toujours aussi joyeux, le crâne devient le symbole des pirates sur le «jolly roger » leur fameux drapeau noir où il est accompagné de deux tibias, avant de figurer sur pas mal de produits pour signifier la toxicité. Pas très joyeux hein ! Encore que... D’abord, il est aussi synonyme de sagesse, on représente des philosophes ou des docteurs de l’Eglise, travaillant près d’un crâne. Ensuite, il peut être associé à la fête, en quelque sorte, comme au Mexique, lors des dias de morto, la fête des morts, on se peint le visage pour rappeler un crâne et on décore même des crânes. On le retrouve dans les décos d’Halloween. 

Il est aussi branché le crâne. Symbole du groupe Motorhead par exemple, figurant sur des pochettes d’album du groupe Iron Maiden. Expression parfois « tête de mort ». On le trouve aussi en déco, de toutes les couleurs, et même en version paillette sur les t-shirts de nos ados. Et on n’a sûrement pas tout vu. On n’arrête pas l’histoire.