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Le gel hydroalcoolique : l’invention généreuse d’un médecin suisse

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On continue évidemment à respecter les gestes barrières, notamment le port du masque où il est demandé, et aussi de se laver les mains aussi souvent que possible. Notamment avec le gel hydroalcoolique dont Jérôme nous rappelle que l’inventeur est suisse… Et généreux !

Le gel hydro alcoolique
Le gel hydro alcoolique © Getty - Photo : HUIZENG HU

Le gel hydro alcoolique hydroalcoolique. Voilà un mot qu’on ne connaissait quasi que dans le milieu médical avant cette pandémie qui nous est tombée dessus en 2020. Il a fallu longtemps à l’être humain pour comprendre que se laver les mains le protégeait des virus, microbes ou bactéries.  

L’un des premiers à l’avoir constaté officiellement est un médecin autrichien nommé Ignace Philippe Semmelweis. En 1846, Il démontre l’utilité de se laver les mains, notamment à l’alcool après un accouchement. Préconisation qui sauve des millions de femmes et d’enfants. Bien vite on se met à faire la même chose pour tous les soins médicaux. Ce qui va faire naître le gel hydro alcoolique tel que nous le connaissons, c’est la lutte contre les infections nosocomiales. Ces maladies qu’on peut attraper à l’hôpital malgré toutes les précautions. Précautions qui prennent énormément de temps quand elles sont faites à l’eau savonneuse. Un temps que les soignants n’ont pas toujours. 

Pour remédier à ça de manière plus pratique, en 1979, Didier Pittet médecin pharmacien suisse, reprend les travaux de William Griffith, un médecin de Fribourg, et rédige une formule qui permet de fabriquer facilement, avec peu d’ingrédients, un gel qui permet de se laver les mains plus vite, plus facilement et sans eau donc plus souvent. En 1995, Monsieur PITTET transmet cette formule à l’Organisation Mondiale de la Santé, afin qu’elle soit disponible pour tous et il interdit d’en déposer le brevet. Ce qui permet donc de fabriquer cette solution partout dans le monde sans lui demander permission, et surtout sans lui verser de royalties.

Avec l’arrivée de la pandémie de Coronavirus on estime son manque à gagner à près de 2 milliards de francs suisses. Un homme désintéressé, c’est si rare, et à qui j’espère bien, on saura lui décerner les honneurs qu’il mérite. On n’arrête pas l’histoire. 

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