Le SMS aura bientôt 30 ans

Le tout premier SMS a été envoyé le 3 décembre 1992 par Neil Papworth pour souhaiter joyeux Noël. 

Aujourd’hui, 40 % des moins de 25 ans se servent de leur téléphone que par écrit. Avant ça on a eu d’autres moyens de communiquer vite et bien. L’homme par exemple, qu’on fait courir, tel le fameux Philipidès mort après avoir couru pour annoncer la victoire de Marathon aux Athéniens. 

À Paris, au Moyen Âge, on donne la pièce à des « vas-y dire » souvent des gamins pour délivrer un message. Pour les longues distances Il y a bien sûr cheval, mais encore mieux le bon vieux pigeon voyageur. Lequel les Grecs s’en servent par exemple pour annoncer les résultats des jeux olympiques, et César l’utilise pour communiquer avec Rome. Une technique militaire que la « colombophilie » qui se poursuit jusqu’à la 2nde Guerre Mondiale. Il y a aussi longtemps les signaux de fumée en Chine et en Amérique, par exemple pour suivre un banc de baleines. Au XVIIIe siècle la noblesse s’envoie de courts messages nommés billets doux, qu’on range dans son étui à billets doux.

Vient ensuite le télégraphe, dès 1793, le « tatoo » et le « tam tam » en 1995, et enfin notre portable. Le MMS est arrivé en 2003. Difficile à croire pour les plus jeunes d’entre nous mais les SMS ont longtemps fait moins des 180 caractères d’un tweet d’aujourd’hui, et ils coûtaient fort cher. 

De nos jours, 200 000 SMS sont envoyés chaque seconde dans le monde. 6500 milliards par an, quand c’était 2500 milliards il y a 12 ans. Et ça n’est pas prêt de finir, on aura toujours besoin de dire un truc vite fait. On n’arrête pas l’histoire