Le vélo a le vent en poupe depuis 1817

En 2019, Il s’est vendu 2 700 000 vélos en France pour 2 milliards 333 millions d’euros de chiffre d’affaire. Quelque chose me dit que l’année 2020 sera une très bonne année pour le vélo. Conséquence du COVID, on a été nombreux à le redécouvrir et à s’y mettre. On est encore loin de croiser des régiments de vélos comme à Copenhague ou en Chine, mais quand même il se fait sa place notamment à Paris où on a vu arriver l’invention en 1817. 

Cette année 1817, un allemand fait sensation. Il s’appelle Karl Drais Von Sauerbronn et il arpente le jardin des Tuileries avec sa « laufmaschine » autrement dit sa machine à courir. En résumé une poutre reliée à deux roues, et on pousse en courant. Pas très pratique. Alexandre Mercier améliore le truc en 1843, mais ce qui va révolutionner l’engin et faire naître le vélo tel que nous le connaissons, c’est l’invention des pédales et de la chaîne qui les relie entre elles. Pour les uns c’est monsieur Michaux et son fils Ernest qui ont l’idée en 1862, pour d’autres c’est Pierre Lallement qui a l’idée en 1866. 

La controverse anime toujours le monde des historiens du vélo. En 1888, John Boyd Dunlop ajoute… Des pneus ! Et Michelin invente la chambre à air quelques années plus tard. On a depuis inventé les vitesses et même plus récemment le vélo à assistance électrique qui permet à ma mère de crapahuter dans les collines en montant les côtes comme si de rien n’était. 

Moyen de transport moderne à ses débuts, économique ensuite, sport passionnant aussi, il est de nos jours vu comme l’un des moyens de lutter contre le réchauffement climatique. Et nul doute qu’il a beau jour devant lui, même si ce sera difficile de faire du vélo en apesanteur dans l’espace. Encore qu’on trouve bien une solution. On n’arrête pas l’histoire !