Les glaces
Les glaces, déjà délicieuses chez les Romains Le 24 mars c’est la journée européenne des glaces artisanales. Histoire de nous rappeler que l’Europe est la terre des amateurs de glaces, et que chez nos artisans on trouve les meilleures et sans produit chimique Jérôme.
« Mmm c’est bon une glace ! J’adore ». La glace, un plaisir hors de prix autrefois. Chez les Aztèques il faut une journée de salaire pour goûter un peu de neige puisée sur le volcan Popocatepetl « comment vous dites ? Popoqu’a pété quoi ? » « popocatepetl ».
Chez les Romains, les riches font installer des « puits à neige » dans lesquels on entrepose des morceaux de glace venus de l’Etna ou des Alpes. On en met dans des coupes en ajoutant du jus de fruit ou du miel. Le délice de l’empereur Néron qui se fait construire une énorme glacière dans son palais. « Ah bah j’ai dû être Néron dans une autre vie » vous savez qu’il a été assassiné ? « Ah c’est ça mon mal de dos ! ».
À Rome, et dans toute l’Italie en général, on aime passionnément les glaces. On dit que c’est Marco Polo qui a ramené de Chine l’art de faire des glaces. C’est une Italienne, Catherine de Médicis, qui apporte en France cette gourmandise. Francesco Procopio dei Coltelli, ou Procopio Cutò la met à la mode au XVIIe siècle dans son café « Procope » à Paris. « Bah il a eu raison ! »
Au XIXe siècle, les Américains inventent les glaces à emporter et le fameux cornet. Depuis, les crèmes glacées sont devenues un fantastique terrain de jeu pour nos artisans glaciers qui osent les saveurs les plus étonnantes.
On devrait bientôt voir se développer les glaces à l’azote liquide aux côtés de glaces dont on déguste même l’emballage, lui aussi comestible. C’est indispensable pour ne pas générer trop de déchets puisqu’on consomme 6 litres de glace par an et par français, soit 360 000 000 rien que pour la France.
Le marché se porte bien et la glace devrait faire plaisir aussi longtemps qu’il y aura des gourmands… On n’arrête pas l’histoire.
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