Les ventes de chewing-gums sont en chute à cause du Covid
Jérôme nous parle d’une info un peu surprenante qui est parvenue jusqu’à lui.
L’une des conséquences inattendues de la fameuse « distanciation sociale » c’est la chute des ventes de chewing-gums. Il s’en est vendu 40 % de moins en 2020. La faute à la distance de plus d’un mètre qui n’obligerait plus à se parfumer l’haleine. Et pourtant ça n’est pas la seule raison qui peut donner envie d’un chewing-gum puisqu’on mâchouille depuis fort fort longtemps.
À la préhistoire on mâchait de la sève de conifère, peut-être pour se soigner les dents d’ailleurs puisque cette sève est antiseptique. On mâchait aussi le bouleau. « Hein ? On vous payait pour mâcher le travail ?! » « Mais non la sève du bouleau ! » « Je comprends pas » « le bouleau l’arbre ! » « Aaaaaaaaahhh ! La sortie de la caverne ? » « C’est par là ! ». Les Egyptiens mâchaient du lentisque, les Grecs du pistachier, les Asiatiques du bétel et les Mayas préféraient une sorte de latex nommé chicle.
À propos de Chiclé, En 1869, l’américain Thomas Adams en achète pour faire des pneus. Et ça ne fonctionne pas, alors plutôt que de le jeter, il ajoute au chicle du sirop de glucose et invente le chewing-gum. Depuis le chewing-gum s’est imposé dans le monde entier. Il est arrivé en France avec les Américains pendant la 1er et surtout la 2nde guerre mondiale. Depuis, notre pays est le 2e pays consommateur de chewing-gums après les USA.
Ce n’est pas sans poser de problème d’ailleurs. Jeté dans la rue, le chewing-gum met 5 ans à se dégratter. Il faut beaucoup d’eau pour l’enlever et ça coûte cher. C’est d’ailleurs pour ça qu’il est interdit à Singapour depuis 1992. Ce serait dommage qu’on en arrive là, une étude montre que mâcher détend et on n’arrête pas l’histoire.
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