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Petit Omicron Noël

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C'est le cadeaux que personne ne voulait... Le variant Omicron oblige l'exécutif à prendre de nouvelles mesures censées endiguer cette pandémie. Bonnes ou mauvaises décisions ?

Les mesures pour face au COVID sont tombées
Les mesures pour face au COVID sont tombées © Getty - Stanislav Tiplyashin

Pour parler des nouvelles mesures du gouvernement, Willy et sa tribu reçoivent Bruno Mégarbane, Chef du service de réanimation de l'Hôpital Lariboisière à Paris, et Audrey Richard, Présidente de l'ANDRH, l'association nationale des DRH. 

La vaccination pour lutter contre les formes graves

Et c'est un renforcement des mesures vaccinales annoncé par le gouvernement.

"Nous sommes encore dans une phase de progression de l'épidémie Omicron__. Avec deux dangers : un premier pour l'hôpital qui nécessite de freiner la progression de l'épidémie, mais aussi un danger pour l'économie, la vie sociale, et l'organisation de la société qui nécessite paradoxalement de lâcher un peu du lest et éviter qu'il y ait une paralysie globale. Les autorités et le gouvernement devaient jouer les équilibristes entre ces deux mesures. Ont-ils réussi, l'avenir nous le dira !", nous explique à l'antenne Bruno Mégarbane.

Aujourd'hui, 1 personne contaminée en contamine 10. "Le variant Omicron progresse de façon exponentielle, avec en plus un risque de réinfection 5 fois plus important. C'est-à-dire des personnes qui ont déjà eu le COVID ou qui sont à jour dans leur vaccination, peuvent parfaitement être infectées", ajoute le docteur.

Bruno Mégarbane affirme que la vaccination permet de réduire le risque de contracter une forme grave de la maladie. "Ce qu'il faut garantir avant tout à l'échelle individuelle, c'est de ne pas tomber gravement malade et y laisser sa peau. La vaccination y contribue très largement, puisqu'on voit que la quasi-totalité des patients admis en réanimation, ne sont pas vaccinés__. Même si une fois vacciné, il faut malheureusement accepter qu'on a un risque non-nul d'être contaminé", dit-il.   

Si cela fait maintenant 2 ans de suite qu'on entend parler de COVID, toute chose aurait une fin ? "L'Histoire Naturelle d'une infection épidémique comme celle-ci, c'est de monter progressivement l_'immunité collective_ avec le vaccin, les rappels, les infections naturelles... De fait, les variants qui vont apparaitre s'adaptent progressivement à l'Homme. Ces derniers souhaitent rester en vie aussi, mais sans pour autant nuire à leurs hôtes__. Progressivement, ce virus va évoluer en un virus d'infection banal, même si on n'est pas encore tout a fait arrivé à ce résultat", conclu le docteur.

Le retour obligatoire du télétravail

Autre mesure prise, le retour du télétravail obligatoire. Pour Audrey Richard, Présidente de l'ANDRH, c'est plutôt une bonne nouvelle : "On a eu l'opportunité de faire remonter ce que le collectif des DRH souhaitait. Et en effet, on voulait tout sauf le confinement et le télétravail pendant 5 jours mais plutôt une intensification du télétravail__. Et puisque les annonces ont été faites hier, cela nous laisse quelques jours pour faire de la communication interne et faire que les managers puissent s'organiser pour réaliser des roulements dans les équipes avant la rentrée", affirme-t-elle.

Si le télétravail est une bonne nouvelle, pour Audrey Richard, le pass vaccinal obligatoire en entreprise serait une mauvaise idée. "Si on avait été obligé de le faire, on l'aurait fait. Cependant, imposer le pass vaccinal dans les entreprises, c'est vraiment nous donner beaucoup de contraintes__. D'une part parce qu'il faut une personne agrémentée pour le faire, et puis il faut aussi gérer les personnes qui ne veulent pas présenter leur pass", expose-t-elle.

Contre le pass obligatoire, l'association d'Audrey Richard souhaite faciliter l'accès à la vaccination. "On organise même les vaccinations. Soit le médecin du travail en charge, soit on fait venir le pharmacien de la ville ou alors on laisse du temps à nos salariés pour aller se faire vacciner", assure-t-elle. 

Enfin, elle reste en attente de l'assouplissement sur le confinement des personnes considérées comme cas contact pour pouvoir gérer au mieux l'organisation des entreprises.

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