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La story éco de Noël
On peut se former sérieusement mais de façon ludique. My Serious Game est devenue en sept ans le leader des indépendants dans la formation à distance. Son cœur de métier consiste à rendre attrayant des sujets complexes grâce à la « gamification ».
Se former en jouant : concrètement qu’est-ce que cela signifie ?
Exit le paper-board, les slides sous power point rébarbatifs. Avant même la crise sanitaire, qui porté un coup particulièrement rude à la formation physique (présentielle), My serious game a révolutionné depuis 2014 le e-learning. Sur son plateau de quelque 600 m2, situé dans le quartier administratif de Tours, une armée d’ingénieurs d’une moyenne d’âge de 30 ans conçoit une batterie de scenarii ludiques sous forme de jeux de rôle ou de compétitions par exemple. Dans ce contexte, le salarié n’a pas la sensation de participer à une formation mais à une activité ludique et distrayante. Pour le client, la promesse de My serious game est de proposer une offre sur mesure, réellement adaptée à ses besoins, et non tirée d’un catalogue. Elle concerne à la fois des petites structures et de grands groupes avec un objectif commun, améliorer la créativité et la productivité grâce à la montée en compétences de chacun. Quelques exemples ? A la demande d’un établissement hospitalier, un module proposé à une pool d’infirmières, toutes installées à domicile, simulait la dégradation accélérée de l’état de leur patient. Autre cas de figure, un challenge commercial, basé sur le jeu des 1000 bornes, mis en œuvre chez les vendeurs de FNAC Darty. Tous les matins, un nouveau défi leur était proposé sur leur smartphone.
La recette semble prendre, même auprès des grands groupes.
Surtout auprès des grands groupes. 50% des entreprises du CAC 40 sont clientes de My serious Game, assure le fondateur et président de la société, Frédéric Kuntzmann. Bouygues, EDF ou encore la SNCF figurent ainsi parmi les clients réguliers de la société de formation. Car l’une des forces principales des solutions de My serious game est de permettre la formation concomitante de milliers de salariés partout dans le monde. Ainsi, au premier semestre, les consultants du groupe Mazars, l’un des poids lourds de l’audit et de l’expertise comptable au niveau mondial, se sont mesurés au premier semestre, via une course de vaisseaux spatiaux, sur les questions de cyber-sécurité, ultra sensibles dans la finance. La force de la société tourangelle consiste aussi à proposer aux stagiaires de ses formations sur mesure, des équipements technologiques dernier cri, y compris à partir de la réalité virtuelle. Ainsi, les cadres du groupe Louvre hôtel ont récemment été amenés à gérer en direct des situations de crise managériale ou vis-à-vis de clients, en chaussant des lunettes 3D
Quelles sont les prochaines étapes de développement pour My serious game ?
Avec une cinquantaine de salariés et un chiffre d’affaires de cinq millions d’euros réalisé cette année, My serious Game veut encore se développer l’année prochaine, grâce à de nouveaux formats de formation et d’outils pédagogiques virtuels. En 2022, elle va proposer dans ce cadre un module inédit pour l’Ecole de la seconde chance qui compte 130 établissements en France.