“Chéri coco” de Thomas Pitiot, un album qui questionne sur le monde d’aujourd’hui
La relation à l'autre et la recherche d'une humanité́ en partage demeurent le fil conducteur des textes et des passerelles musicales de ce huitième album.
Pour Thomas Pitiot, chanter c'est avant tout prendre la parole. Bien que les chansons de Thomas soient les fruits d'une génération de métissages et de cultures mêlées, il s’inscrit dans la tradition d’une chanson d'engagement, une chanson humaniste, qui entend faire cohabiter le poétique et le politique, le social et l'intime.
Dans ce nouveau disque, on trouve des chansons liées à̀ la paternité́, avec notamment “Mado” pour sa deuxième fille ainsi que “De mèche”, hommage aux dames de la crèche, petites mains et grands cœurs de la petite enfance.
Il est question également de ces petites îles de pécheurs qui se transforment peu peu en lieu de villégiature, du parcours d'un jeune migrant fraichement débarqué en Europe, de la violence et la solitude ressenties par une petite fille dont la mère est incarcérée, de la révolte légitime des peuples dont les terres ancestrales ont été spoliées ou encore du rejet des réponses autoritaires et sécuritaires qui s'appliquent aux mouvements de contestation actuels.
“Toi ma banlieue” est un hymne à sa banlieue, celle où il passé 40 ans, qui l'accompagne au bord d'un monde qu'il voit à travers ses yeux à elle.
Des chansons plus légères sont aussi présentes comme par exemple Les Téjis (Les témoins de Jéhovah), qui raconte l'accueil plutôt fantaisiste que Thomas leur réserve quand ces derniers sonnent à sa porte.
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